4 PISTES POUR RETROUVER UN SENS À SA VIE
Le mot de Laurent
a
“Dans le monde du développement personnel, il y a beaucoup d’idées reçues. Aujourd’hui certaines d’entre elles deviennent carrément contre-productives pour les clients. J’ai pensé qu’il serait intéressant d’analyser chacun de ces concepts erronés et de les éclairer d’un jour nouveau.”
Salut à tous ! C’est Laurent Marchand. Bienvenue dans cette vidéo. Alors dans cette vidéo, on va parler d’un article qu’on trouve beaucoup sur internet et qui se pose sur un sujet essentiel, c’est “donner du sens à sa vie”.
Quand on commence un travail de développement personnel ou un travail d’introspection, sans pour autant s’intéresser au développement personnel, mais juste on se pose la question de savoir : mais qu’est-ce qu’on est venu foutre ici ? On est en train d’aller chercher la question la plus essentielle qui soit. Qu’est-ce que j’ai à faire là ? Qu’est-ce que je viens faire là ?
Et donc, quand on se pose cette question et qu’on tape sur internet et qu’on trouve ce type d’article, c’est un article qui est très bien écrit, c’est vraiment super chouette. Et il recense quatre pistes, il s’appelle d’ailleurs comme ça, ces quatre pistes pour retrouver un sens à sa vie.
En fait, ces quatre pistes sont les pistes qu’on trouve partout. Ce sont des choses qu’on nous répète constamment, nos amis nous le disent, on lit ça sur internet, il y a des livres de développement personnel qui sont vendus, qui font des best-sellers avec ce genre de trucs.
Ces quatre pistes, je vous les donne :
* Découvrez ce que vous aimez et ce que vous voulez
* Soyez reconnaissant et heureux
* Passez à l’action
* Aimez-vous
On va s’intéresser déjà à la première. C’est-à-dire :
Découvrez ce que vous aimez et ce que vous voulez
Et en fait, dans cette piste 1, on nous dit en gros : se connaître soi-même, savoir ce que l’on veut, ce que nous déplaît et ce qui nous plaît. Voilà la première étape qui vous permettra de retrouver un sens à votre vie.
En fait posons-nous deux minutes. À chaque fois qu’on n’est pas bien, on trouvera toujours quelqu’un pour nous dire : “mais tu veux donner du sens à ta vie ?” commence par regarder ce qu’il y a autour de toi et savoir ce que tu veux, voilà. Essaie de savoir ce que tu veux, qu’est-ce que tu aimes, qu’est-ce que tu n’aimes pas ?
Ce conseil, qui est un conseil largement diffusé est un des conseils les plus dangereux qui soit, pourquoi ? Parce que dès lors qu’on va s’oublier pour commencer à s’intéresser à l’extérieur surtout pour ça, on va créer ce qu’on appelle une séparation, c’est-à-dire une dualité. En gros, on va définir que ce qui est autour de nous est correct ou incorrect. Et on va commencer à poser des choses en fonction de ce qui est bien, de ce qui est mal, de ce qui est moche, de ce qui est beau, de ce qui est injuste, de ce qui est juste, de ce qui est grand, de ce qui est petit, de ce qui est fort, de ce qui est faible, on va créer de la dualité en nous.
Plus on va créer cette dualité et plus on va considérer qu’il est logique de créer de la dualité. Donc, on va commencer à avoir peur du regard des autres. On va avoir peur de ce que vont penser nos proches. Qu’est-ce que va penser maman, qu’est-ce que va penser papa. Pourquoi ? Parce que nous, on sera tellement dans la dualité de ce qui me plaît, de ce qui me déplaît, qu’on va accepter aussi que l’autre, il est de cette dualité aussi et qu’il ait un avis sur nous et du coup, nous on est rangé dans quelle catégorie ?
Dans ce qui est plaisant, dans ce qui n’est pas plaisant, dans ce qui est grand, dans ce qui est petit, dans ce qui est faible, dans ce qui est fort.
Donc c’est-à-dire que ce premier conseil, est un conseil qui va séparer à l’intérieur de vous, ça va vous séparer en deux, il va y avoir deux parties : c’est la dualité. Et cette dualité, c’est du jugement. Plus vous irez vers le jugement, plus vous allez penser que le jugement va revenir vers vous. Si vous voulez donner du sens à votre vie, considérez qu’il n’y a rien a jugé, que tout ce qu’il y a autour de vous, c’est l’abondance. C’est à dire il y a des choses extraordinaires, puis des choses qui ne vous reviennent pas, puis des choses qui sont super, puis des choses qui évoluent, puis des choses qui meurent, puis des choses…
On est dans un monde où il y a TOUT et vous faites partie de ce « tout ». Et vous en faites partie comme un élément important, intégral, là, vous êtes à votre place, au milieu du tout.
Imaginez la liberté que ça donne de se dire aujourd’hui :”je suis au milieu de tout”. Et ça veut dire que je vais pouvoir choisir en fonction de : qu’est-ce que je veux vraiment et non pas “qu’est-ce que je veux, qu’est ce qui est bien, qu’est-ce qui n’est pas bien”, “qu’est-ce que je veux vraiment vivre, qu’est-ce que je veux vraiment ressentir”. Et là, vous voyez qu’on va se poser sur des thématiques qui sont la liberté, la puissance, la joie, l’harmonie, le partage, et on ne va pas s’intéresser à : “lui, il est gentil; lui, il n’est pas gentil; lui, je l’aime bien; puis lui, je ne l’aime pas bien”.
Alors, on va sortir de ce type de dualité là, pour rentrer vraiment dans une relation efficace entre soi et soi, soi et le monde, le monde et le monde. Et soi, c’est à dire moi au milieu de tout le reste.
Et quand je vais commencer à cesser cette dualité, quand je vais commencer à créer ce qu’on appelle l’unité, je vais me sentir extrêmement bien. Je ne suis plus obligé d’avoir un avis sur lui, sur elle, sur ça, sur ci. Et moins j’aurai d’avis, plus je vais me sentir libre d’être et donc, je vais recommencer exactement la même technique que tout à l’heure, c’est-à-dire que plus je vais m’autoriser à être, plus je vais autoriser les autres à être, et plus moi je ne jugerai pas, plus les autres ne me jugeront pas. En tout cas, j’ouvrirai un espace dans lequel ils ne sont pas obligés de me juger et je ne suis pas obligé de me juger et je ne suis pas obligé de juger les autres.
Si vous voulez vraiment un jour donner du sens à votre vie, rentrez dans l’unité, cessez la dualité, la séparation (les beaux, les pas beaux, les gentils, les méchants, ..)° Cessez ça, c’est absurde, on est élevé à ça : les contes, les dessins animés avec lesquels on nourrit nos enfants, ils sont faits de cette dualité, le tout, le divertissement, le cinéma, la télévision et même la chanson, tout.
Tout nous dit : il y a le bien, il y a le mal. Mais en réalité, il n’y a ni bien, ni mal, il y a l’unité absolue. Alors évidemment, il y a des gens qui commettent des viols, qui tuent des gens, et puis y en a d’autres qui construisent des nouveaux médias ou des nouveaux moyens pour aller sur la lune, et il y en a d’autres qui essayent d’aider les gens qui sont dans la rue. En fait, il n’y a que des gens comme nous qui essayent de faire ce qu’ils peuvent. Alors parfois on va être plus influencé par cette personne-là qui fait quelque chose qui m’a l’air d’être une bonne contribution pour l’humanité et je serai moins influencé par cette personne-là qui a l’air de faire quelque chose qui détruit, mais ce truc qui détruit, il est dans la dualité. Mais le truc qui unit, il est dans l’unité. Et donc, je vais commencer à regarder les autres différemment, je vais commencer à m’intéresser à moi différemment et je vais rentrer dans l’unité et je vais en finir avec la séparation.
Quand vous dites : “ouais, mais c’est facile, mais il y a des gens c’est tous des connards” vous êtes dans la séparation les gars ! Essayez de vous rendre compte qu’effectivement cette personne, elle a posé des actions qui sont contraires on va dire à l’amour peut-être, mais en fait cette personne-là, elle est comme vous quoi, elle fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle a. Donc si vous, plutôt que de la juger elle, demandez-vous ce que vous vous voulez contribuer et c’est à partir de ce moment-là, que vous allez commencer à rentrer dans quelque chose qui s’appelle “l’unité” et qui va donner vraiment du sens à votre vie.
La deuxième piste c’est :
Soyez reconnaissant et heureux
Moi je suis désolé, mais on m’a sorti ça un milliard de fois, à chaque fois je disais : “ah ! Mais c’est ça la solution, mais je suis con alors. Voilà, c’est fini en fait, j’ai plus de problèmes.” En fait, soyez reconnaissants et heureux, ce n’est pas quelque chose qui dit “on claque dans les doigts et à partir d’aujourd’hui, je vais être reconnaissants et heureux”. En fait, le texte le dit bien : se plaindre à tout moment rend aigri, fait vieillir prématurément et vous empêche de trouver ce qui redonne un sens à votre existence.
En fait, la façon dont on va être aigri, la façon dont on va être dans le jugement n’est pas liées à une volonté et un choix, c’est lié à une énergie intérieure. Donc déjà, l’idée ce n’est pas d’être reconnaissant et heureux, l’idée c’est de savoir avec quelle énergie on veut aller dans le monde.
Est-ce que c’est une énergie de partage ou est-ce que c’est une énergie dans les duels ou dans l’unité ? Est-ce que c’est dans la séparation et dans le jugement ou est-ce que c’est dans l’unité ? Si je travaille à partir de moi et qu’à partir de moi, je vais connecter mes parts en moi qui sont des parts profondes (intelligence, créatrice, joyeuse, etc.). Si je vais connecter avec ça en moi, évidemment, ça va changer mes mots, évidemment ça va changer mes actions, évidemment ça va changer la façon dont je vais percevoir le monde, dont je vais percevoir les gens qui sont autour de moi, ça va tout transformer autour de moi.
Et donc petit à petit, je deviendrai reconnaissant et heureux. Mais ce n’est pas parce que j’ai décidé de devenir reconnaissant et heureux, parce que j’ai décidé de me considérer moi-même d’une autre façon. Avant que ce soit des mots, avant que ce soit des pensées, ce sera une énergie. Quelle énergie j’ai envie de faire circuler à l’intérieur de moi ? Les gens disent : en fait, on ne peut pas décider de l’énergie qu’on fait circuler à l’intérieur de nous. Si ! Je vais vous donner un petit exercice très simple. Vous prenez trois chaises, vous avez bien trois chaises chez vous, vous en prenez trois et vous les mettez côte à côte :
la première c’est la chaise de la colère,
la deuxième c’est la chaise de l’amour et
la troisième c’est la chaise de la joie, du rire
Vous allez vraiment penser que ces choses-là quand on s’assoit dessus, c’est ce qu’on vit, OK ? Commencez à vous installer sur la chaise de la colère et sentez comme la chaise de la colère, elle peut vous créer de la colère à l’intérieur de vous et voyez comment votre corps va se mettre en colère, jouer cette colère, sentez cette colère, gueulez cette colère, OK ?
Et après, vous vous arrêtez, vous mettez un petit chrono sur une minute, quand le chrono sonne, une minute plus tard vous vous levez, vous vous débarrassez de cette colère, vous vous asseyez sur la chaise de l’amour.
Et vous faites grandir l’amour, vous faites grandir l’amour et vous allez vous sentir vraiment bien. Sur cette chaise de l’amour, vous allez voir que vous allez très vite oublier la colère et vous mettez une minute et au bout d’une minute, ça sonne et vous vous levez et vous passez à la troisième chaise qui est la chaise de la joie.
Et dans la chaise de la joie, quand je suis assis sur la chaise de la joie, je ressens la joie et je ressens une envie de rigoler et c’est comme ça, ça me plaît, ce n’est pas moi, c’est la chaise, la chaise elle est drôle. Et donc du coup, vous allez sentir que très vite vous allez lâcher l’amour et la colère pour remonter dans la joie.
En fait, nous pouvons choisir à tout moment ce que nous ressentons, ce que nous souhaitons ressentir. Et ne croyez pas que l’extérieur est plus fort que ce qui se passe à l’intérieur. L’extérieur, ce que vous voyez, la société, le président, le machin, les trucs sont justes des prétextes qui viennent nourrir la colère qu’il y a à l’intérieur de vous, qui viennent nourrir le désir de justice ou juste le désir d’autres choses.
En fait c’est parce que c’est là, mais que ça s’exprime pas que vous allez chercher un truc à l’extérieur, vous le prenez et là, vous laissez s’exprimer l’émotion. Mais en fait, vous avez à l’intérieur de vous exactement ce qu’il vous faut pour passer une super belle journée. Même si c’est la grève des trains, même si vous vous êtes fait virer, même si vous n’avez pas d’argent sur votre compte, c’est à l’intérieur de vous que ça se passe et c’est parce que vous allez cultiver cette connexion à votre part joyeuse, cette connexion à votre part heureuse, que d’un seul coup, ça va se transformer à l’intérieur de vous jusqu’à transformer vos pensées, transformer vos mots, transformer vos actions et donc transformer votre résultat de l’action, c’est-à-dire votre vie au quotidien OK ?
Donc, on ne peut pas choisir comme ça d’être plein de gratitude ou non. Ca c’est un mensonge, travaillez à partir de vous avant tout.
La troisième piste c’est :
Passez à l’action
Ça, c’est la même chose, c’est exactement la même chose que : « soyez pleins de gratitude et soyez heureux ». C’est exactement la même chose, c’est une action qui sera posée avec une énergie OK ?
Toute action posée nécessite l’énergie de poser cette action. Donc, quelle énergie va poser l’action ? Quelle énergie ? Sur quelle base d’énergie je travaille ? Qu’est-ce qui coule à l’intérieur de moi, qui va faire que je vais poser une action dans un sens ou dans un autre?
Ça, vous avez la main dessus, ça, le monde entier ne peut ne rien faire contre ça, si vous avez décidé de faire quelque chose et d’être joyeux avec ce truc-là, même si c’est le truc le plus chiant du monde, même si vous vous levez le matin pour faire un job que vous n’aimez pas pendant huit heures d’affilée, pour un salaire de merde, si vous décidez de le faire avec joie, vous gagnez. Parce que ça veut dire que vous n’êtes plus du tout dépendant à ce qu’il y a autour de vous, vos actions dépendent de votre énergie.
Je le dis souvent dans les ateliers que je fais “énergie de merde + action de merde égale résultat de merde, OK ?” Mais “énergie de merde + action géniale égale résultat de merde”. Si c’est “énergie géniale + action de merde égale résultat génial”. À chaque fois le résultat sera toujours égal à l’énergie qu’on y a mis.
J’ai vu des gens qui sont même d’ailleurs des entrepreneurs, qui ont sorti des trucs avec une énergie tellement pourrie, leur produit est vraiment génial et ça ne marchait pas, parce que l’énergie sur laquelle s’appuyait cette sortie-là, c’était une énergie de merde. Donc posez-vous la question avec quelle énergie ? Et l’énergie c’est vous.
C’est ce qui se passe à l’intérieur de vous, ce qui bouge à l’intérieur de vous, ce qui fait que vous êtes VOUS, OK ? C’est cette énergie-là. Et vous pouvez travailler avec les chaises pour vous rendre compte qu’une fois de plus cette énergie-là, vous la choisissez. Vous n’allez pas utiliser la même énergie, quand vous allez vouloir créer, quand vous allez vouloir motiver vos équipes, quand vous allez vouloir dîner avec votre chéri(e).
En fait, ce ne sera jamais la même énergie, vous n’allez pas vous comporter de la même façon, quand vous serez avec vos équipes et quand vous serez avec votre femme ou avec votre mari, donc quelle énergie vous apportez ?
Il y a une phrase de Deepak Chopra que je trouve géniale qui dit : “N’arrivez jamais les mains vides” c’est-à-dire au pire venez avec une prière. Et je trouve cette phrase extraordinaire. Quand vous venez au contact avec quelqu’un vous apportez quoi en fait ? Qu’est-ce que vous apportez ? C’est ça l’énergie. Vous apportez de la joie, vous apportez de l’énergie, vous apportez du partage, vous apportez de l’efficacité, vous apportez quoi ? C’est quoi le cadeau ? Il est où le cadeau ? Vous le portez parce qu’évidemment, on attend toujours que l’autre ait un cadeau dans la main, notre mari, notre femme, nos enfants, on attend toujours que ce soient les autres qui nous donnent des cadeaux. Mais nous, on arrive avec quoi nous ? Ça, c’est une vraie question à se poser ! Et quand on sait avec quoi on arrive, les actions seront différemment posées! C’est moi qui vous le dis.
Aimez-vous
Il y a encore un truc qu’on peut dire : “Ah ! Mais c’était ça, je ne m’aime pas assez, bien sûr, bon je vais y penser, bonne journée !” Non, “aimez-vous”, ça n’arrive pas comme ça. “Aimez-vous” ça arrive après un certain temps, pendant lequel consciemment, on prend le temps de regarder la personne qu’on est. C’est là où on commence à s’aimer. Si nous, on passe notre temps à se juger, parce que les gens disent aimez-vous, « là oui, mais qu’est-ce que tu me gênes, tu veux que j’aime cette gueule tu veux que j’aime ça, j’ai dit qu’il y en a trop et tout. »
On passe notre temps à juger, ce n’est pas “aimez-vous” dans ce sens-là. L’idée c’est vraiment de se dire : OK ! Je vais être en conscience pendant un mois. Pendant un mois, je vais regarder la façon dont je fais les choses. Mais pas pour me juger, juste pour constater la façon dont je fais les choses : “Bon ! Je vois que je ne suis pas très agréable avec ma femme ou mon mari, je vois que j’envoie chier un peu les enfants. Je vois que je ne donne pas beaucoup d’énergie au travail, je vois bien qu’en fait il y a quelque chose dans la vie qui part de moi, qui fait que je trouve tout nul. “Lui, je le trouve nul, et ils me font chier, le travail est naze”. Mais en fait, ça ne vient pas des enfants, de mon mari ou de ma femme, ou ça ne vient pas de mon job, ça vient de MOI !
Alors, je vais regarder, toujours sans me juger, comment je peux faire autrement. Et je vais voir que je peux mettre de la bonne volonté au travail, même si mes collègues sont des cons. En fait, je ne suis pas obligé d’être aussi con que mes collègues. Ils peuvent être cons et moi je peux avoir un sourire sur le visage, je te nargue, non juste te dire : OK ! En fait, ils ne vont pas bien, mais moi, je vais bien, ils sont en colère, ils sont jaloux, ou je ne sais pas à quoi visiblement, mais moi ça va.
Et je vais préserver ça et je vais continuer d’être à la fois attentif, à la fois généreux, puis à la fois OK avec les gens qui sont autour de moi, je vais être OK en fait, moi je vais être OK avec moi-même, je vais être OK avec eux. Et petit à petit, je vais faire ça aussi avec mes enfants et je vais faire ça aussi avec mon conjoint ou ma conjointe et je vais faire ça et je vais me regarder faire.
Et là d’un seul coup, je vais commencer à comprendre que je suis une personne particulière. C’est à ce moment-là que je vais commencer à m’aimer parce que je vais voir que je fais le mieux que je peux, ça ne veut pas dire “faire le maximum”, ça ne sert à rien. L’idée ce n’est pas de devenir perfectionniste : “j’ai envie de faire ça”! Non, c’est de dire : OK ! Là, visiblement je peux améliorer, là je suis content de ce que j’ai partagé avec les gamins pendant une demi-heure, c’est bien on a joué tous les trois et tous les quatre, c’était super ! Maintenant, je vais faire le repas, allez qui je suis quand je fais le repas ? Allez, je vais mettre ça, je sais que mon mari ou ma femme aime bien ça, je vais cuisiner ça, je sais que les enfants ils aiment bien quand c’est joliment décoré, que ça fait un bonhomme dans l’assiette, je vais faire ça. Et quand je mets ça sur la table en fait, je n’attends pas qu’on me dise : “Mais c’est bien merci maman !” on s’en fout. L’idée ce n’est pas : “qu’est-ce que je vais récupérer au passage ?” l’idée c’est : “qu’est-ce que je donne” !
Quand vous commencerez vraiment à le faire parce que vous voulez juste que votre vie ce soit ça, là, vous allez vous aimer. Là, vous allez voir que vous allez avoir un regard totalement différent sur vous, un regard qui va être beaucoup plus gentil, vous allez être beaucoup plus indulgent avec vous-même et vous allez commencer à vous regarder autrement et vous allez vous traiter autrement, vous allez manger différemment, vous allez parler différemment, vous allez faire les choses de façon différente et vous allez voir que vous allez vous harmoniser vous-même, peut-être même vous vous trouverez plus beau dans le miroir, parce que simplement vous allez vous dire : “je suis une bonne personne en fait” c’est tout. Et là, vous allez commencer à comprendre que c’est ça qui donne du sens à votre vie, OK ?
Ne vous intéressez pas à l’extérieur, ne vous intéressez pas au jugement, arrêtez avec les “j’aime” ou “je n’aime pas”, concentrez-vous sur vous, qui êtes un élément du tout et qui êtes un élément capital, important, primordial à ce tout-là, OK ?
L’arbre, il ne se demande pas si c’est utile qu’il soit là ou pas, il est là c’est tout. Le rayon de soleil, il ne se demande pas si c’est utile qu’il soit là ou pas, comme les brins d’herbe, ils sont là et ils font le meilleur d’eux-mêmes, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Un brin d’herbe ne sera jamais un rayon de soleil et rayon de soleil ne sera jamais un arbre, chacun à sa place.
Vous à la vôtre, vous êtes capital dans cette existence, dans ce monde-là. Regardez, vous avez du temps, vous avez de l’espace, vous avez de la possibilité d’être vous, alors soyez-vous et vous allez voir en très peu de temps, vous allez recommencer à donner du sens à votre vie, OK ? Merci d’avoir suivi cette vidéo, C’était Laurent Marchand, tchao.
Ce qui se dit
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Pour certains, le déclic arrive très tôt, pour d’autres trop tard… Mais chacun, à un certain stade de la vie, se pose cette question existentielle : « quel est le sens de ma vie ? », « cela en vaut-il la peine de vivre ? »… Souviens-toi cependant que tu restes acteur de ta propre vie. Nous sommes tous responsables de notre bonheur. Si tu fais partie de ces personnes en plein questionnement sur le sens de leur vie, rappelle-toi de ces points essentiels. Et surtout, agis, trouve ce qui t’aidera à retrouver un sens à ta vie ! Ces 4 pistes pourraient t’être très utiles pour atteindre cet objectif !
Découvre ce que tu aimes et ce que tu veux !
Se connaître soi-même, savoir ce que l’on veut, ce qui nous plaît et ce qui nous déplaît… Voilà la première étape qui te permettra de retrouver le sens de ta vie. En effet, comment sais-tu lui redonner un sens si tu ne sais pas ce qui t’inspire ? Donc, avant d’entamer une action, pose-toi et réfléchis à ta vie.
Identifie ce qui te plaît en réfléchissant sur le parcours que tu as réalisé jusque-là. Puise dans tes ressources, ta vie de famille, ton travail, tes relations avec tes amis… Demande-toi si tu en es satisfait ou si tu as d’autres rêves et objectifs enfouis en toi. Tâche de te connaître toi-même avant de retrouver du sens à ta vie.
Sois reconnaissant et heureux
Se plaindre à tout moment rend aigri, fait vieillir prématurément et t’empêche de trouver ce qui redonne du sens à ton existence. Pourquoi ne pas commencer par être reconnaissant ? La gratitude est effectivement libératrice.
La gratitude nous libère de plusieurs années de complaintes, de perte de temps et d’inaction. Elle nous aide à nous rendre compte de ce que nous avons, de ce qui nous rend heureux et nous permet de nous rappeler qu’il faut, de temps en temps, savoir se contenter de ce que l’on a.
Passe à l’action
Le temps des réflexions est maintenant révolu. Le moment est venu pour toi de passer à l’action ! Fais ce que tu juges utile ou nécessaire pour redonner du sens à ta vie : fonde une famille, voyage, deviens entrepreneur, achète cette voiture qui te fait tant rêver…
Ne t’attache cependant pas au matériel. Ce qui redonnera du sens à ton existence n’est effectivement pas toujours saisissable, mais bien au-delà. Le bien-être, le bonheur, la satisfaction, etc. sont des sentiments, des sensations et des attachements que l’on ne peut pas acheter avec de l’argent. Ils viennent à toi lorsque tu agis en leur faveur. Ne te repose donc plus sur tes lauriers, ose avancer pour arriver à retrouver un sens à ta vie !
Aime-toi !
Il y a des jours où tu te sens inutile, où tu perds confiance en toi, où tout semble aller de travers. Des jours tristes et gris qui te donnent envie de te morfondre et t’immobilisent. Ces jours surviennent subitement, car tu ne t’aimes pas assez, tu ne te rappelles pas la personne extraordinaire que tu es.
Peut-être, passes-tu trop de temps à penser au lendemain et finis par oublier que c’est le moment présent qui compte le plus. La vie se passe et se vit aujourd’hui, demain est un autre jour qui pourrait arriver ou non.
La plupart des gens élaborent des plans d’avenir laborieux et passent la majorité de leur temps à essayer de les réaliser. Ils passent donc à côté du présent, de leur véritable vie. Lorsqu’ils s’en rendent compte, ces derniers s’en veulent et finissent par se détester. S’aimer soi-même, c’est se rappeler que chaque jour est unique et qu’il faut savoir en profiter.
Les pistes ne s’arrêtent pas là. Tu peux effectivement les poursuivre et trouver de nombreuses autres choses qui t’aideront à retrouver un sens à ta vie. Notre dernier conseil : voyage, car le voyage forge l’âme. Voyager permet également de se retrouver et de savoir ce que l’on veut, où l’on veut être, comment l’on veut vivre ! Tu ne le regretteras pas !
Les avis de Laurent
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Qui est Laurent Marchand
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Coach, auteur et conférencier international, Laurent est le créateur du mouvement #ToutEstPossible. Il accompagne tous les individus qui font le choix conscient de devenir acteur de la vie qu’ils désirent profondément. Il les aide à révéler leur véritable puissance et à matérialiser leurs voeux les plus chers.
“Vous avez tous un talent à partager, un projet à créer, une ambition qui vous pousse. Mais vous n’avez pas forcément le courage de vous lancer. Dans mes articles, mes vidéos et tous mes programmes, je vais vous donner TOUS les éléments pour passer à l’action et réussir.”
Laurent Marchand
49 Vidéos d’éveils
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