Salut à tous ! C’est Laurent Marchand. J’espère que vous allez bien. Voici la 34ème vidéo d’éveil, 34ème vidéo sur 49. Je suis très heureux de continuer avec vous. Ce petit passage là sur l’épanouissement professionnel, aujourd’hui on va parler d’un sujet que j’adore c’est « vous n’êtes pas ce que vous faites » ok ! On en parle juste après le petit jingle
Vous n’êtes pas ce que vous faites mes amis
Vous n’êtes pas ce que vous faites mais vous êtes qui vous êtes quand vous le faites, je vais m’expliquer. Alors, la plupart des gens, font une sorte d’amalgame entre les actions qu’ils font et qui ils sont. Cet amalgame est extrêmement dangereux. Alors en tout cas il est très bénéfique quand ce qu’on fait est super agréable et super intéressant ou gratifiant, des postes à responsabilité, dans une société qui nous reconnaît avec un patron qui me félicitent dans le couloir devant tout le monde, avec un gros salaire. Tout ça je suis content d’être ce que je fais, puisque ce que je fais et valoriser, ce que je fais est important etc.
Donc il y a une espèce de leurre comme ça, quand on colle ce qui on est et ce qu’on fait, une espèce de leurre comme ça qui peut nous emmener très loin dans la croyance, qu’effectivement nous sommes quelqu’un d’extraordinaire parce que ce que nous faisons est reconnu. Ça crée énormément de dépression quand le travail s’arrête ou quand la retraite arrive, parce que la personne en question qui a toujours vécu en croyant être ce qu’elle faisait et bien se retrouve sans action. Sans action reconnue, sans action félicité, plus personne pour dire « bravo, merci », et donc du coup cette personne se retrouve seul, donc ça peut être effectivement à la retraite, mais ça peut être aussi parfois pendant les vacances, il suffit de partir un mois en vacances et de ne plus avoir cette activité qui nous valorise pour d’un seul coup se rendre compte qu’on peut aller très mal.
Il y a aussi effectivement une activité qui s’arrête, parce qu’une société qui ferment, parce qu’une mission terminée, enfin peu importe et donc du coup ça nous met dans des, enfin ça met ces personnes-là dans des situations et ces situations sont des situations de grande dépression. Il est absolument capital dans une vie de comprendre qu’il faut sortir de ça, il faut sortir de cette croyance « je suis ce que je fais », ce n’est pas vrai. Je ne suis pas mes succès, pas plus que je suis mes échecs, je ne suis absolument pas ça.
Qui je suis n’a rien à voir avec ce que je fais.
Ce que je fais, c’est une expérience. Une expérience qui va peut-être, si je veux bien et si je m’en sers intelligemment, construire qui je suis, mais qui je suis n’est pas lié à ce que je fais. Parfois je peux faire des choses qui sont des énormes conneries. Mais qui je suis va grandir avec ça. Je ne peux pas considérer que parce que j’ai fait une énorme connerie et moi je suis un énorme crétin. Non je peux considérer qu’en faisant cette énorme connerie, j’apprends un truc hyper important et ce truc hyper important va me servir à grandir. Donc ce que j’ai fait va constituer de manière positive parce que je m’en suis servi de manière positive, va constituer un peu de manière un peu plus dense, qui je suis. Mais si je me colle vraiment à ce que je fais, un jour je vais être ravie, un jour je vais être déçu, un jour je vais être heureux, un jour je vais être déprimé, je serai le jouet de chacune de mes actions, or chacune de mes actions ne représentent absolument rien de moi.
Dernièrement j’ai une amie qui m’a raconté une histoire absolument géniale. Elle me disait qu’elle était dans le RER et qu’elle rentrait chez elle et en fait il y a eu un problème électrique sur la ligne. Le chauffeur, le conducteur du RER a prit son micro à expliquer ce qui se passait. Mais il n’a pas expliqué en disant « mesdames et messieurs je suis désolé, il y a un problème électrique sur la voie, il va y avoir 20 minutes d’arrêt ». Non il a expliqué vraiment les choses, il dit voilà « donc voilà, on est dans cette situation-là etc. donc on est en train de prendre du retard, mais ne vous inquiétez pas, parce que j’ai une équipe au sol qui est absolument géniale et je suis absolument certain que tous ensemble, on va réussir à rattraper le retard ».
Honnêtement, il n’était pas obligé. Il n’était pas obligé de faire ça et même, il n’était pas obligé de continuer. C’est à dire que quand le problème électrique a été en tout cas à réparer ou le RER a pu être détourné sur une autre voie, il tenait au courant les gens avec son micro, en disant voilà « là il se passe ça, l’équipe au sol me fait passer par une autre voie, qui va me permettre de gagner deux minutes, donc voilà on en viendra rattraper le retard, plus que 7 minutes de retard », après il reprenait le micro plus tard en disant « bon en fait, on avance super bien, on est passé par un autre voie, c’est toujours mon équipe au sol qui m’a bifurquer par ci par là, on n’a plus que 5 minutes de retard, 4 minutes de retard, 3 minutes. Il n’est pas obligé, mais il choisit d’être avant de choisir de faire, il est qui il est quand il fait, et non pas il est ce qu’il fait.
Il y a une vidéo, une des précédentes vidéos au tout début, quand on parlait d’argent, dont il y a eu un commentaire d’un jeune homme s’appelle Benoît si mes souvenirs sont bons et qui disait qu’en fait il travaillait dans un bar et qu’en fait il s’y est ennuyé absolument terriblement, il préparait des cocktails à la file. C’est ça, je suis ce que je fais, elle est là, elle est là l’erreur. Ce garçon n’est pas ça, ce garçon est peut-être la joie finalement, il est peut-être l’espièglerie, il est peut-être malin, il est peut-être drôle, mais il ne met pas ce qu’il est au service de ce qu’il fait.
Et si tu m’écoutes Benoît, je crois que c’est ça ton prénom si je ne me trompe pas et si c’est le cas je suis désolé, si tu nous écoutes je crois qu’en fait il y a probablement un tas de chose chez toi qui sont lumineuses. Et ces choses-là que tu que je t’invite à mettre au service du boulot que tu fais, peu importe le travail puisque ce n’est pas ce travail qui va faire toi. Donc il ne faut pas attendre d’un travail qui est d’un seul coup il nous énergise, il nous rende heureux. Vraiment soyons heureux de faire et parfois faire des trucs extrêmement… derrière moi j’ai travaillé, j’ai fait des missions d’intérim horrible pour gagner un peu d’argent. J’ai été dans des situations financières tellement désespérée quand j’étais jeune que j’ai fait vraiment des trucs mais absolument difficile, vraiment des vrais jobs difficiles. Mais partout, j’essayais d’y mettre mon rire, partout j’essayais d’y mettre ma déconne, partout j’essayais d’y mettre ce que je suis de plus, parfois de plus con.
Mais au moins, ça me permettait de rire de la situation, ça me permettait d’être plus léger, parce que si j’avais juste regardé ce qui est en train de se passer dans ma vie, mais j’aurais pu tomber dans une dépression absolument totale, j’aurais pu me jeter par la fenêtre parce que rien n’allait. J’ai vécu des difficultés financières qui m’obligeait à manger une demie baguette dans la journée.
Je ne pouvais pas me payer plus, j’étais obligé de squatter les copains ou les copines pour aller, pour dormir quelques parts parce que je ne pouvais pas, même pas me payer une chambre. Et parfois quand j’avais l’idée de retourner dormir chez ma mère, je n’avais pas les moyens de payer mon ticket de métro, ou payé mon ticket de RER. Et donc du coup je ne préférais pas rentrer, parce que je me dis si je me fais goler ce n’est pas bon.
Donc comme je n’avais pas les moyens de passé dans le RER, je dormais, je squattais l’époque. Donc vraiment des situations difficiles, j’en ai vécu beaucoup et ce ne sont pas des situations dans lesquelles on a envie de rire, ce ne sont pas des situations dans lesquelles on a envie de plaisanter, de prendre tout à la légère. Au contraire moi en plus il se trouve qu’à ce moment-là de ma vie, j’étais quelqu’un qui de très sérieux, je prenais des choses très sérieusement, très à cœur.
Mais dès lors que j’étais dans une activité, j’ai fait du télémarketing dans des endroits, je vous jure, c’était absolument horrible. C’était le troisième Reich vraiment, on était pistés, il y a toujours quelqu’un derrière nous, c’était une tension absolue. Mais là-dedans, j’arrivais quand même à mettre qui je suis, j’arrivais quand même à plaisanter avec mes collègues de bureau et j’arrivais quand même à mettre un peu de légèreté parce que sinon ce n’était même pas tenable.
Donc comprenez que :
Avant de faire, il y a qui vous êtes
Il y a plein de gens qui me disent « c’est quoi ma mission vie ? qu’est-ce que je dois faire ? » et je leur dis mais la mission de vie, ce n’est jamais faire, la mission de vie c’est être. Et trouver qui tu es, c’est absolument génial, mais c’est un travail où tu vas te regarder toi, tu vas aller chercher tes valeurs, tu vas aller chercher les choses profondes qui te pousse à organiser les choses de telle ou telle façon, mais c’est toi qui vas donner la couleur voilà ! c’est toi qui vas donner la couleur.
Et donc à ce jeune barman qui a eu la gentillesse de dire ce commentaire, j’ai envie de te dire « c’est toi la couleur ». Et cette couleur c’est probablement une couleur géniale, parce que nous sommes tous ces belles couleurs. Eh bien ta couleur, met là au service de ce que tu fais et non pas l’inverse. N’attend pas que ce que tu fais, ça se met au service de toi et ça te rende heureux.
Moi je suis un entrepreneur épanoui, il y a des tâches que je n’aime pas faire dans mon travail, parce qu’elles sont barbares ou parce qu’elles sont répétitives ou parce que bref ! Ce n’est pas très agréable, mais ce n’est pas grave puisque de toute façon, je suis le mec épanoui qui fait ça et je ne fais pas ça pour être épanoui, je suis le mec épanoui et heureux qui fait ça ok !
Donc voilà, c’est vraiment pour moi très important, donc comme ce chauffeur de RER de banlieu parisienne qui peut probablement considérer comme nombre de ses collègues, que c’est un boulot à la camps, répétitif, de conduire des gens-là, les bœufs, depuis une station à un autre. Il y en a plein qui va penser ça. Et bien lui il dit « voilà il y a des gens, il y a des gens dans le RER et je vais leur parler ».
Il y a un conducteur aussi de métro sur la ligne 1 à Paris, qu’on appelle le conducteur de la ligne 1 et qui prend régulièrement son micro pour faire des blagues. Je ne sais pas si vous le connaissez mais c’est un mec très drôle, il a un nez de clown d’ailleurs donc quand on voit le métro arriver, quand on voit le métro arriver en fait on le reconnaît parce qu’il a un nez de clown. Il conduit avec un nez rouge et en fait, quand on rentre dans les wagons, il y a toujours un mot un peu rigolo et ce mec, il donne énormément de joie à des milliers de personnes toute la journée. Donc il est avant de faire et il n’attend pas de faire pour pouvoir être ok ?
On se retrouve demain pour la 35ème vidéo, on va parler comme « je suis un cadeau pour le monde » d’un sujet un peu élevée. Autour du travail de l’épanouissement professionnel, c’est un sujet un peu coton, parce que c’est un sujet immense. Mais je suis sûr que c’est quelque chose qui va vraiment vous intéresser, et vous permette d’évoluer effectivement pour, dans votre vie professionnelle ok ! Je vous retrouve d’ici demain, soyez heureux, prenez le temps de l’être, ou de le devenir, ou de transformer les choses pour ça.
Évidemment on vous attend toujours dans le club « tout est possible », les gens continuent de s’inscrire, il y a une belle équipe qui est en train de se former. Je pense que ça va être très fort et donc vous avez votre place vous aussi, si vous regardez encore ces vidéos c’est probablement parce que vous avez votre place dans le groupe et que et donc on vous attend. Donc je vous dis à demain pour la 34ème, 35ème vidéo d’éveil Ok ! à demain. Tchao !


Coach, auteur et conférencier international, Laurent Marchand est le créateur du mouvement #ToutEstPossible
Il accompagne tous les individus qui font le choix conscient de de devenir acteur de la vie qu’ils désirent profondément. Il les aide à révéler leur véritable puissance et à matérialiser leurs voeux les plus chers.
Qui est Laurent Marchand
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Coach, auteur et conférencier international, Laurent est le créateur du mouvement #ToutEstPossible. Il accompagne tous les individus qui font le choix conscient de devenir acteur de la vie qu’ils désirent profondément. Il les aide à révéler leur véritable puissance et à matérialiser leurs voeux les plus chers.
“Vous avez tous un talent à partager, un projet à créer, une ambition qui vous pousse. Mais vous n’avez pas forcément le courage de vous lancer. Dans mes articles, mes vidéos et tous mes programmes, je vais vous donner TOUS les éléments pour passer à l’action et réussir.”
Laurent Marchand