Salut tout le monde ! C’est Laurent Marchand. J’espère que vous allez bien. Je suis bien content de vous retrouver ce matin. On continue de travailler sur la relation, de réfléchir sur la relation avec une nouvelle vidéo ce matin qui dit « seul, c’est bien aussi » donc on va travailler sur ça ce matin. Vous allez voir qu’en fait tout n’est pas le titre. En fait « seul c’est bien aussi » ça ne veut pas dire on peut aussi être seul et c’est cool. Ça veut dire qu’il y a autre chose derrière, c’est comme une voix qu’on va ouvrir qui concerne la relation à l’autre justement pas seulement la relation à soi ok ? On se retrouve juste après le petit jingle pour en parler.
Seul, c’est bien aussi
Voilà le thème de cette 26ème vidéo. Alors c’est vrai que quand on regarde le titre, on peut se dire : «oui il n’y a pas véritablement de ce scoop derrière on a compris aussi » en tout cas quand on fait du développement personnel, que ce n’est pas uniquement la relation à l’autre qui est intéressante, c’est aussi la relation à soi.
Mais là ce que je voulais vous proposer c’est de réfléchir sur cette relation à soi et sur le fait d’être seul, comme justement une perspective constructive dans la relation. En fait, je me rends compte qu’il y a énormément de gens qui ont des relations avec les autres, surtout parce qu’ils ont peur d’être seule. C’est-à-dire qu’ils sont autour des gens qui ne correspond pas du tout à leur modèle relationnel mais ce qui est le plus important pour eux c’est de ne pas être seul, de ne pas souffrir de la solitude, de ne pas avoir le sentiment d’être banni, rejetée, ça c’est vraiment quelque chose qui est très difficile pour eux.
Et lorsqu’ils vivent cette espèce de bannissement ou en tout cas par peur de vivre cette espèce de bannissement, ils sont capable de supporter n’importe quoi de leurs amis, juste pour ne pas être seule. Et je trouve que c’est vraiment extrême.
D’abord c’est triste, je trouve que c’est révélateur d’une petite incompréhension qui peut être, voilà le temps de cette vidéo, elle peut être réglée. Mais l’idée c’est vraiment que cette incompréhension soit traitée pour que les gens se rendent compte qu’en réalité, ils ont une option, et que cette option de la solitude, en tout cas de « être seul » c’est une option qui va jouer pour eux et non pas contre eux.
Ce fait d’accepter autour de soi des gens qui ne correspond pas à notre modèle relationnel mais qui, on les accepte simplement parce qu’ils ont, voilà parce qu’ils nous menacent presque de solitude si on n’accepte pas leur méchanceté, leur mépris, leur violence. Donc ce fait-là, nous met dans une situation qui est vraiment une situation terrible. Il n’y a pas pire qu’une sorte d’esclavage sociale. C’est-à-dire que je suis obligé d’avoir autour de moi ces gens-là parce que c’est toujours préférable au fait d’être seul. Seul je ne m’en sortirais pas, seul je vais déprimer, seul je vais me retrouver comme un couillon chez moi sur mon canapé, j’ai besoin de la relation sociale, je vivrai mal sans la relation sociale.
Alors évidemment, on peut évidemment exprimer les choses de manière assez légères en disant « oui, les gens comprennent pas qu’en fait ils seront toujours mieux avec eux-mêmes, vaut mieux être seul qu’être mal accompagné » évidemment il y a tout ça. Mais l’idée c’est de vous proposer quelque chose qui permette de trouver un levier justement dans la relation. À partir du moment où on ouvre à la perspective que seul c’est bien aussi, on commence à regarder l’autre d’une façon différente.
En fait je ne sais pas ce que c’est d’être seul surtout si j’ai peur d’être seul, ça veut dire que je n’ai jamais véritablement vécu la solitude et j’ai probablement vécu l’isolement. Mais je n’ai pas vécu la solitude.
Il y a une vraie différence entre l’isolement et la solitude.
L’isolement est quelque chose qui effectivement fait souffrir. Parce que c’est le rejet, parce que c’est le bannissement, parce que c’est une des pires trouilles de l’être humain, c’est d’être banni de la société. L’isolement est quelque chose d’effectivement terrible.
Mais la solitude est un choix et quand on peut faire le choix de la solitude c’est absolument merveilleux. Je fais partie de ces gens, qui plus jeune ont très mal vécu la solitude. Je vivais très mal la solitude pour des raisons particulières qui appartiennent à ma vie, à mon histoire, mais je vivais très mal la solitude.
Je me souviens de quelque scène chez moi où je devais avoir autour de 15, 16 ans ou pour avoir le sentiment d’être entouré, je m’étais la musique à fond donc la musique de ma chaine hifi à fond, la musique de la télé à fond, et je me suis vu en train de me taper la tête contre un mur, pour m’occuper le cerveau et pour pas penser au fait que je pouvais être seule. Et là je pense qu’à ce moment-là, j’avais à la fois besoin de travailler sur moi et aussi j’avais besoin de comprendre effectivement certaines choses, notamment la différence entre la solitude et l’isolement.
Là où j’avais le sentiment que j’étais isolé, en fait, il se trouve que j’étais juste seul avec moi-même et seul avec moi-même, ça pouvait être bien aussi. C’est ce que je me suis dit plus tard et c’est comme ça que j’ai travaillé, en tout cas, j’ai décidé d’ouvrir cette voie de réflexion dans ma vie sur la solitude. Et je me suis dit en réalité,
Il y a une part de toi qui peut être véritablement ton meilleur ami.
Cette part qui fait que tu es vivant, que tu ries, cette part qui fait que tu es aussi agréable avec les autres, que tu aimes les gens. Donc cette part existe en toi et cette part peut devenir ta meilleure amie.
Certes que tu peux être en dialogue c’est schizophrénique mais c’est de la schizophrénie consciente. Je sais qu’il y une autre part de moi que je vais aller chercher avec laquelle j’ai travaillé. Effectivement c’est schizophrénique mais je sais que cette part de moi va m’aider à aller chercher une sorte d’harmonie. Et que cette harmonie qui n’a jamais été créé avant à cette harmonie peut s’installer dans ma vie et je peux discuter avec une part de moi qui n’est pas tout le temps en train de me casser, de m’insulter, de regretter de ne pas avoir fait, de ne pas avoir dit, de ne pas avoir ceci ou cela ou pas avoir pensé.
Non, je suis avec une part de moi qui me renvoie des choses qui sont plutôt constructives, qui sont intelligentes, bienveillantes, harmonieuses quoi. Donc je sais qu’il y a cette part de moi qui existe et je travailler sur le lien entre moi dans la vie, moi conscient, moi qui vis et qui suis dans ma 3D dans mon incarnation, et cette part intérieur qui est plutôt porteuse légère intelligente etc.
Parce que là visiblement je savais que j’étais connecté avec une part qui faisait tout l’inverse. Donc une part qui était critique, qui était méchante, qui était méprisante, qui était vraiment durs. Donc je me dis que je vais couper cette relation avec cette part là, bien qu’elle existe quand même ok ? Mais je vais me rattacher avec une part qui est beaucoup plus engageante et beaucoup plus encourageante.
Et donc j’ai travaillé à devenir mon meilleur ami. D’ailleurs dans la boîte à outils, si vous vous inscrivez sur « toute est possible », dans la boîte à outils, il y a un programme qui s’appelle « comment devenir son meilleur ami ». Et donc l’idée c’est 31 jours justement pour travailler sur qu’est ce qui, quelle est la part, comment on peut créer cette relation avec cette part en soi qui est une part bienveillante et qui est une part qui existe. On ne fait pas qu’être mauvais et être méchant, il y a aussi beaucoup de moment on est des gens formidables et c’est avec cette part là qu’il faut faire la route. En tout cas c’est avec cette part là que j’avais décidé de faire la route.
Et donc j’ai travaillé à devenir mon meilleur ami et c’est là où je me suis rendu compte que je me disais quand j’étais en relation avec les autres,
Est-ce que seul ce n’est pas mieux que ça ?
Alors je sais que ce n’est pas super cool, mais parfois je regardais les gens, je regardais leur attitude et je me disais mais, est-ce que seul finalement ce n’est pas mieux que ce que je suis en train de vivre en relation avec cette personne, qui est en train de me donner des leçons sur tout qui est en train de m’humilier ou qui est en train de me manipuler là avec son air mielleux. Qu’est-ce qui est en train de se jouer là, que je pourrai éviter si j’étais seul.
Si j’étais seul par exemple, je ferais quoi là maintenant ? J’écouterai de la musique, j’irai lire un bouquin, j’irai au cinéma, je retournerai travailler, j‘irai voir une autre personne beaucoup plus intéressante et bienveillante.
Et donc du coup ça a ouvert une voie, une sorte de petit chemin de traverse, une voix qui me permettait ou qui m’a permis à ce moment-là de me dire « et si je pouvais choisir entre la relation et moi, être juste avec moi »
Si j’étais juste avec moi, je pourrais faire un autre choix que celui de supporter cette personne qui est en train d’essayer de me contrôler, ou qui me mentent ou etc. Et donc je me suis dit là il y a vraiment un truc qui se joue.
Et moi qui étais vraiment terrorisé par l’isolement. Je me suis rendu compte que dans la solitude, j’avais une infinité de choix et que cette infinité de choix pouvait me donner la possibilité de vivre encore mieux ma vie. Et donc je me suis dit « eh bien, seul c’est bien aussi, seul ça peut être chouette ». Et donc j’ai ouvert cette perspective d’être seul à toutes mes relations et j’ai cessé d’avoir peur du bannissement des autres, de la trahison des autres, du rejet des autres, parce qu’en fait je savais que s’il faisait ça, et bien du coup, ça ouvrait la porte à seul et donc ça ouvrait la porte à choisir autre chose. Après ça peut être dansé dans la rue, ça peut être juste marché, ça peut être autre chose mais ça ouvre la porte à quelque chose qui sera toujours mieux que ce qu’on est en train de me proposer dans la relation quoi.
Donc tout ça participe encore à la responsabilité, tout ça participe encore au fait que je suis responsable de la relation que j’ai avec les autres et donc du choix que je fais d’être en face de cette personne-là et seul c’est bien aussi. C’est un chemin de traverse qui nous emmène vers une perspective que ça pourrait être mieux que ce qui était en train de se jouer là avec cette personne qui me prend la tête.
Donc vraiment l’idée c’est de ne pas se dire « oui mais seul je m’en sortirais pas ». Non, dans seul j’ai un choix. Que dans la relation parfois je n’ai plus parce que l’autre essaye de prendre le dessus et essaye de dominer ou j’en sais rien mais je n’ai plus le dessus. Eh bien, seul c’est revenir à ma responsabilité, c’est revenir à mon choix de faire autre chose que de me laisser balader dans une relation qui ne m’intéresse pas.
Donc vous voyez comme ce n’est pas juste une histoire que « ouais mais tu verras si tu t’entends bien avec toi, tu t’entendras avec le monde entier », c’est pas du tout ça, l’idée c’est vraiment de se dire en fait si j’ouvre ce petit chemin de traverse qui me permet de revenir à mon choix par le fait d’être moi-même avec moi-même, eh bien là d’un seul coup ça peut devenir plus intéressant que la relation de merde qui est en train de me proposer cette personne-là.
On se retrouve demain pour « aimer n’est pas obligatoire », donc on va continuer à parler de la responsabilité et là on va revenir sur une notion très fort que les gens adorent, c’est l’amour. (Fuck l’amour peut-être un peu, je sais c’est provocant) . On en parle demain, ok ? D’ici là je vous souhaite une excellente journée soyez heureux, profondément merci ! C’était Laurent Marchand. Tchao.


Coach, auteur et conférencier international, Laurent Marchand est le créateur du mouvement #ToutEstPossible
Il accompagne tous les individus qui font le choix conscient de de devenir acteur de la vie qu’ils désirent profondément. Il les aide à révéler leur véritable puissance et à matérialiser leurs voeux les plus chers.
Qui est Laurent Marchand
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Coach, auteur et conférencier international, Laurent est le créateur du mouvement #ToutEstPossible. Il accompagne tous les individus qui font le choix conscient de devenir acteur de la vie qu’ils désirent profondément. Il les aide à révéler leur véritable puissance et à matérialiser leurs voeux les plus chers.
“Vous avez tous un talent à partager, un projet à créer, une ambition qui vous pousse. Mais vous n’avez pas forcément le courage de vous lancer. Dans mes articles, mes vidéos et tous mes programmes, je vais vous donner TOUS les éléments pour passer à l’action et réussir.”
Laurent Marchand