24/49 – L’engagement fraternel

Salut à tous ! Bienvenue dans la 24ème vidéo d’éveil, 24ème vidéo sur 49 vidéos d’éveil. On progresse, on chemine, on continue de travailler sur la relation. Aujourd’hui avec l’engagement fraternel, c’est un joli mot, c’est une jolie phrase pour va parler de quoi ? Pour parler du modèle relationnel, donc on va parler de ça juste après le petit jingle.

Le modèle relationnel 

Qu’est-ce que c’est ? L’engagement fraternel c’est quoi ? En fait, lorsqu’on parle de la relation, on rentre souvent avec les gens qu’on a en coaching, on rentre dans une espèce terrain totalement inconnu, et surtout pas suffisamment réfléchi. Les gens n’ont pas réfléchi à la relation, au modèle relationnel. C’est pour ça qu’il était important pour moi de revenir au moins à travers ses 3 premières vidéos sur les fondamentaux.

D’abord les parents, parce que ce sont eux sur lesquels les bases relationnelles vont se créer. C’est vraiment la base, c’est le sol, sur lesquels on va poser les choses. Ensuite sur la responsabilité parce qu’il est vraiment toujours très important de se rappeler que nous sommes responsables des relations que nous avons avec les autres. Arrêtez d’accuser constamment les autres, de faire ceci ou d’être cela avec nous, alors que ça ne nous convient pas. si ça ne nous convient pas mais que ces gens sont dans notre vie, c’est bien parce que nous les avons choisis. Évidemment c’est dans le cadre social, de la communauté, pas dans le cadre de l’organisation ou dans le cadre de la famille aussi mais il est capital de savoir la responsabilité qu’on a dans la relation. Dans le cadre de l’organisation ou de la famille se rappeler que nous sommes également responsables du fait qu’on ait une relation, et

Quel type de relation on va avoir avec les autres ?

C’est le sujet de la vidéo d’aujourd’hui. Cette vidéo d’aujourd’hui, elle va parler du modèle relationnel. Le modèle relationnel c’est quelque chose qui est très rarement réfléchi par les gens, très rarement.

Les gens sont en relation tout le temps avec des amis, avec des potes, des gens qu’ils croisent dans la rue, le boulanger, la boulangère. Ils n’ont jamais réfléchi à quel modèle relationnel ou en tout cas, sur quel modèle relationnel ils allaient se baser pour avoir des relations avec ces gens-là. Ils attendent toujours que l’autre soit la personne la plus bienveillante qui soit, la personne la plus gentille etc. Ils attendent par l’opération du Saint Esprit d’avoir des bonnes relations avec les gens et que ça se passe bien. Mais ces bonnes relations avec les gens, ils peuvent aussi décider de ce qu’elles seront. Ça s’appelle le modèle relationnel !

L’engagement fraternel 

C’est une fois qu’on a défini ce modèle relationnel, comment on s’engage à répondre à ce modèle relationnel là ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que, lorsqu’on décide d’avoir des amis, ou lorsqu’on décide d’avoir une vie sociale, on peut prendre le temps de se poser la question et de savoir qui je veux autour de moi ? Ça veut dire que je ne suis plus dépendant du décor et des gens qui habitent le décor, en espérant qu’ils soient cool avec moi? C’est que je prends, je reprends ma puissance, je reprends ma responsabilité de dire « est-ce que ça, ça me convient, ou est-ce que ça, ça ne me convient pas ? ». On l’a vu dans une précédente vidéo.

La définition des besoins

La définition des besoins dans la relation c’est le modèle relationnel. C’est comment, on va créer un modèle à partir duquel on va regarder ce qui nous correspond ou ce qui ne nous correspond pas. Par exemple, j’ai choisi de vivre avec des gens ou entourer de gens, qui sont des gens avec lesquels j’échange, avec lesquels il n’y a pas de rapport conflictuel (enfin, il peut y en avoir, je n’ai rien contre le conflit, mais ils sont des gens qui partagent autre chose que tout le temps du mépris, que tout le temps de la critique, que tout le temps des choses qui sont vraiment profondément ancrées dans une attitude méchante, ça ne m’intéresse pas d’avoir des méchants autour de moi). Donc j’ai décidé que les gens méchants autour de moi ne seraient pas mes amis.

J’ai décidé aussi qu’il y avait un truc très important. En fait il se trouve que moi j’accorde ma confiance très rapidement et j’en suis très fier. J’adore ça, il y a plein de gens qui disent « ouais, moi j’accorde plus ma confiance aux gens, je me suis tellement fait avoir ». Moi je me suis tellement fait avoir par mes amis que je l’accorde encore plus facilement. Pourquoi ? Parce que je vais très vite me rendre compte de ce que les gens font. Et c’est ça qui va déterminer s’ils vont rester dans mes amis ou pas. Quand je donne ma confiance à quelqu’un, si les gens en fait ils profitent du fait que je leur demande un avis pour me défoncer la gueule, ils signent tout de suite l’arrêt définitif de notre amitié, c’est clair.

À côté de ça, j’ouvre ma porte aux gens, je vois comment ils sont chez moi. En fonction, ils reviendront ou ils ne reviendront pas. Donc c’est extrêmement clair dans ma tête parce que je sais que c’est ce dont j’ai besoin. C’est ce modèle relationnel qui est important pour moi. C’est-à-dire, la franchise, la gentillesse, la bienveillance, le soutien aussi. Le fait que, je sais par exemple que je suis quelqu’un qui est toujours en train de développer des nouveaux, des nouvelles thématiques dans ma vie professionnelle, sociale etc. j’essaye, j’expérimente, …

Donc il y a toujours un truc nouveau qui se passe. Je ne peux pas construire des relations avec des gens qui vont me plomber en disant : « ouais, laisse tomber, c’est des conneries, ça ne marchera jamais etc. » non, je suis là pour faire l’expérience, donc je ne vais pas laisser tomber. En revanche j’accepterai volontiers des amis qui me diront : « c’est chaud ton truc, mais tu le sens, tu vas y arriver, tu crois, comment t’y crois, comment tu, c’est quoi l’énergie que tu as là-dessus, putain ça va être génial, ça va être fou, est-ce que tu veux bien me tenir informé et tout ». Et si ça se plante, il y a des gens qui me diront « ouais, je te l’avais dit », c’est terrible d’avoir des gens autour de vous comme ça, ils nous plombent et après quand ça ne marche pas ils nous disent « ouais, tu vois j’avais raison, je t’avais prévenu ». Quel intérêt ? En fait ça ne sert à rien en tout cas. Moi je trouve que ça ne sert à rien en tout cas dans ma vie.

Et donc du coup c’est intéressant plutôt d’avoir des gens qui disent : « « écoutes, ça s’est planté mais ce n’est pas grave, et c’est quoi le prochain truc ou est-ce que tu as mal ? Est-ce que tu as envie d’en parler ? Comment je peux t’aider ? Est-ce que tu veux un café ? ». C’est un truc con mais pas des gens qui disent « tu vois, il s’était vautré la gueule, ouais je te l’avais dit ». Ce genre de choses c’est seulement impossible et donc j’ai défini mes besoins relationnels donc le modèle relationnel, et ensuite je m’y engage. C’est-à-dire que pour avoir des gens comme ça, il faut que moi aussi je me pose la question de :

Qui je veux être dans ce modèle relationnel là ?

C’est bien de vouloir avoir des gens formidables partout autour de nous mais est-ce que j’ai réglé des choses qui font que je vais apprécier (je ne sais pas, le compliment par exemple), est ce que je suis capable aujourd’hui d’apprécier qu’un ami vienne me filer un coup de main. Il y a des gens qui veulent des gens gentils autour d’eux. Par contre ils sont incapables d’accepter un coup de main ou quelqu’un qui leur dit : « je vais t’aider pour un truc » « ah non, laisse-moi faire, je ne suis pas complètement manchot je vais m’en sortir tout seul ». Voilà donc, c’est dans les deux sens, ça fonctionne dans les deux sens.

Définir le modèle relationnel, c’est comprendre qu’en fait on a une ligne de conduite à suivre avec nos amis et c’est comme ça qu’on va les choisir. Mais on a aussi une ligne de conduite à suivre avec soi et on va aussi être avec eux comme on a envie qu’ils soient avec nous. Ça ce n’est pas simple non plus, donc l’idée c’est vraiment de définir comment j’aimerais que les gens soient avec moi, et ensuite m’engager fraternellement avec eux dans le fait que c’est comme ça que ça va être.

Et donc, il n’y a pas de surprise, parce que je sais que je suis dans une communauté, qui est une communauté amie. C’est-à-dire que quand je vais chez les gens, quand je vais chez des amis, je ne m’attends pas à me faire défoncer. Et même s’ils ont quelque chose à me dire extrêmement désagréable parce que j’ai fait quelque chose qui a été difficile pour eux ou peu importe, je sais que ces gens-là vont d’abord respecter le lien qu’on a avant de se lâcher dans la méchanceté ou dans je ne sais pas quoi qui puisse être agressif.

Et comme le modèle relationnel il est très clair, les gens (et même les gens qui sont amis avec moi depuis des années et des années) dès qu’ils dérogent à la règle, c’est-à-dire qu’ils ne se comportent pas comme des amis, ils dégagent. Alors ça ne veut pas dire qu’il dégage du jour au lendemain, c’est-à-dire qu’il va se passer du temps où je vais regarder quel type de relation est en train de s’établir avec eux.

Quand je vois qu’il y a des gens qui ont toujours été potes etc. qui se mettent d’un seul coup à me mentir ou qui se mettent dans le déni ou qui essayent de manipuler d’un seul coup je prends du recul avec eux et au bout d’un moment je me rends compte que ça ne fonctionne plus. Alors ça veut dire que c’était génial pendant toutes les années où on a été amis. Je ne renie pas ce qui a été vécu, au contraire ça donne encore plus de valeur à ce qui a été vécu, parce que ce ne sera pas détruit par une relation qui va perdurer dans ma vie et qui va être une relation contre productive ou génératrice de toxique ou de méchanceté, ou de mensonge, de manipulation…. Les gens sortent comme ça je n’ai que le bon souvenir de ces gens-là et après ça ils ne seront plus mes amis. Il y a un bouton « off » chez moi, c’est moi pense, au départ je croyais que c’était quelque chose de très, de pas bien, et aujourd’hui je me rends compte que c’est vraiment quelque chose de bien, il y a un bouton « off » chez moi. Mais en fait le bouton « off », il n’est pas lié au fait que je sois radical, il est lié au fait que je sache exactement ce que je veux vivre dans mes relations.

Donc l’engagement fraternel c’est une fois qu’on a bien défini le modèle relationnel sur lequel on veut avoir des relations avec les autres, qu’est-ce que j’attends avec les relations avec quelqu’un et qu’est-ce que j’attends de moi dans la relation avec l’autre ? Une fois que je sais ça, je m’engage fraternellement à respecter ça et donc je serai l’ami bienveillant, poli, gentil, agréable pour toi, à l’écoute, qui sera en face de toi, je serai cet ami-là, et je m’y engage. Parce que je te choisis aussi parce que tu es comme ça. C’est ça l’engagement fraternel.

Je vois énormément de gens qui ont des amis partout et qui n’ont jamais réfléchi à quel type de relation ils voulaient avoir avec eux. Je vois énormément de gens qui souffrent de la relation qu’ils ont avec leurs amis, parce qu’ils n’ont pas réfléchi à quel type de relation ils souhaitaient avoir avec les gens. Des gens formidables il y en a partout mes amis, des gens formidables y en ont partout. Les gens qui demandent de partager avec vous des moments privilégiés, joyeux, dans l’harmonie, dans le rire, dans la joie, dans l’écoute, dans le respect, il y en a partout mes amis.

Donc arrêtez de vous entourer avec des gens qui sont malveillants, qui sont méchants, qui sous prétexte de dire qu’ils sont cash, en fait vous défoncent la tête, il n’y a aucun intérêt à ça, ils peuvent vous dire exactement la même chose de façon douce et bienveillante. Donc ne vous encombrez pas de ses amis-là, revoyez votre modèle relationnel, regardez comment vous, vous voulez vous engager relationnellement avec les autres et ensuite créez cet engagement fraternel qui va vous lier avec la personne sur une base de relation parfaitement saine. Ok ?

On se retrouve demain avec une nouvelle vidéo, alors c’est une vidéo qui va piquer, ça s’appelle « le pardon pour les inconscients ». Je pense que c’est une vidéo qui va énormément choquer certaines personnes mais je pense que c’est une vidéo qui peut éveiller et c’est pour ça que je vous la propose demain. D’ici demain soyez heureux, c’était Laurent Marchand. Tchao.