Salut à tous ! C’est Laurent Marchand. Bienvenue dans la 25ème vidéo des 49 vidéos d’éveil. J’espère que vous allez bien et que vous êtes en pleine forme. Cette vidéo va être une vidéo un peu particulière. C’est une vidéo un peu gonflée et que toute mon équipe n’approuve pas. Je pense qu’ils approuvent le contenu et me suivent totalement, mais ils doivent se dire qu’il est gonflé de faire ça parce que ça risque de diviser les gens. Oui peut-être que ça risque de diviser les gens, mais si je dois vraiment faire les choses honnêtement et vous proposer des réflexions qui sont vraiment des réflexions qui participe à l’éveil, alors je me dois de faire cette vidéo sur le pardon pour les inconscients.
Je sais que ça va probablement bousculer beaucoup les gens, notamment ceux qui ont déjà des certitudes sur le pardon. Et je pense que ça va faire réagir aussi de l’autre côté de la vidéo. Mais j’en appelle à votre intelligence et au fait que parfois il est nécessaire de remettre en question ceux sur quoi nous avons des certitudes. Ça m’est arrivé, c’est pour ça que j’en arrive à faire cette vidéo sur le pardon pour les inconscients. Je pense que cette réflexion a fait énormément de bien à ma vie et qu’on peut très bien continuer avec des notions qui sont les nôtres. C’est-à-dire que ce n’est pas parce que je vous ai dit ou je vous ai parlé dans une vidéo du pardon pour les inconscients que c’est une vérité, ça peut ne pas l’être pour vous mais je vous propose la réflexion. Et si derrière cette vidéo vous y trouver quelque chose qui peut vous faire du bien et qui peut transformer votre vie, j’en serais très heureux donc ça s’appelle « le pardon pour les inconscients ».
Le pardon pour les inconscients
Je pense que vous l’avez compris depuis le début de cette série sur la relation, j’insiste beaucoup sur la responsabilité. J’insiste sur le fait qu’il est capital de savoir à la fois quel modèle relationnel je veux mettre en place avec les autres. C’est-à-dire que je me cale sur un truc en conscience et je sais en conscience quels types de relations je peux avoir avec les autres.
Il y a des gens qui voudront que de la relation bienveillante, ça ne veut pas dire qu’ils fuiront le conflit en tout cas je ne leur souhaite pas. Je pense qu’il est important d’avoir de temps en temps des idées qui s’entrechoquent avec les autres et une possibilité de se remettre en question ou de trouver des désaccords. Mais je pense que dans la relation sociale à long terme, il est important de savoir sur quoi on se base.
Je pense qu’il y a des gens qui aiment la maltraitance. Je sais aussi qu’il y a des gens qui payent des fortunes pour s’habiller en cuir, mettent des boules rouges dans la bouche et se font fouetter les fesses, ils aiment ça.
D’autres n’aiment pas, ils préfèrent les relations dans lesquelles on ne se prend pas la tête, ou l’on discute de la pluie et du beau temps et on rigole. Je trouve que c’est très sain, de savoir que c’est ça qui me plaît plutôt que d’imaginer que c’est autre chose. En fait de se voir aller mettre des combinaisons en cuir ou aller vers des relations qu’on pourrait juger comme étant très superficielle. Ça peut nous convenir parfaitement. Il n’y a pas de jugement à avoir sur ce qu’on doit, ce qu’on a envie de choisir dans la relation avec les autres et ce qu’on cherche à partager avec les autres. Il n’y a pas de jugement à avoir. Il y a ce qui nous convient à nous.
Notre modèle relationnel
Il faut l’assumer aussi de l’autre côté. C’est-à-dire je veux effectivement des gens qui soient comme ci ou comme ça dans ma vie, je vais les choisir parce que je vais les reconnaître.
Je vais plus me laisser piéger par des gens qui vont me faire des sourires et qui vont petit à petit installer une relation méprisante ou désagréable avec moi. Non, je vais voir parce que je sais. Comme je sais, je vois et comme je vois, je choisis. Donc ce modèle relationnel va être mis en place et moi je dois assumer ce modèle relationnel, c’est-à-dire que je dois aussi m’engager dans ce même type de relation.
Je ne veux pas des gens agréables avec moi et puis moi être un emmerdeur avec tout le monde. Parce que je n’ai pas réglé mes problèmes de contrôle, de rigidité. Parce que j’ai des peurs qui ne sont pas assumées, que j’ai une susceptibilité à fleur de peau et du coup à la moindre personne qui me dit quelque chose, je monte dans les tours et je commence à gueuler dans tous les sens.
Donc c’est vraiment l’idée d’un échange responsable et conscient donc vous avez bien compris. Je parle de ça depuis le début. Dans cet échange responsable et conscient, il y a une part de lucidité. Cette lucidité me permet de savoir qui je suis dans la relation parce que j’y ai réfléchi, en toute honnêteté et en toute clarté avec moi-même. Je sais que parfois avec certaines personnes, j’étais un mec bien et que parfois avec certaines personnes j’ai été un abruti. Je sais que parfois j’ai eu des mots qui ont été durs et parfois que j’étais le plus doux des hommes. Je sais aussi que, j’ai utilisé la manipulation, j’ai trompé, j’ai menti, je le sais parce que je ne suis pas dans le déni vis-à-vis de moi-même.
Donc quand on travaille sur soi, sur la conscience et la responsabilité dans la relation, le pardon commence à devenir une notion tout à fait particulière. C’est-à-dire que déjà à titre personnel, on commence à se dire « je n’ai pas besoin du pardon des gens, parce que je suis conscient de qui je suis ».
Et si aujourd’hui j’avais besoin d’aller chercher le pardon de quelqu’un, ce serait pourquoi ?
Ce serait pour qu’ils m’absous d’une faute que j’ai commise et que je n’assume pas moi-même. Or si je suis responsable, j’assume l’intégralité des conséquences des actions que j’ai eue dans ma vie. Des mots que j’ai dits dans ma vie, des attitudes que j’ai eues envers les autres. Je ne suis ni une bonne personne, ni une mauvaise personne. Je ne fais pas partie des bons ou des méchants. Je suis une personne et cette personne-là fluctue mais elle fluctue en conscience et je sais que même si à un autre moment de ma vie, j’étais totalement inconscient pris par mes colères etc.
Aujourd’hui je suis capable de dire « j’étais cette personne-là » et d’en assumer les conséquences. Ça veut dire, je ne demande pas le pardon à qui que ce soit, parce que j’ai confiance dans ma capacité à être responsables de qui je suis. Et j’ai confiance dans ma capacité à transformer qui je suis pour rentrer avec les autres dans une relation qui soit une relation propre. De la même manière,
Est-ce que moi, je vais accorder mon pardon ?
Des gens autour de moi ont été merveilleux et d’autres gens autour de moi ont été odieux. Parfois ce sont les mêmes personnes qui ont été pendant des années merveilleuses, qui se sont mis à être odieuse du jour au lendemain. Est-ce que je vais pardonner à ces gens-là ? Et qu’est-ce que ce pardon va apporter à l’autre et va m’apporter à moi-même ?
Lorsque je pardonne, j’absous et quand j’absous, je me mets au-dessus. Ma posture est je suis celui qui te donne le pardon. Je suis une sorte de curé face à un disciple, je suis un maître face à un élève. Et ça, quand on prend la responsabilité dans la relation. Ce n’est absolument pas possible parce que je sais que si les autres ont été odieux avec moi, c’est aussi parce qu’à un moment donné, d’une façon ou d’une autre par mon comportement ou par les choses de la vie, une porte s’est ouverte pour que ce soit possible.
Et donc du coup, pardonner ces gens qui ont été odieux avec moi qui m’ont fait du mal, peut-être même physiquement. Ces gens qui m’ont fait du mal, en fait je fais confiance à la responsabilité qu’ils ont d’eux-mêmes dans la relation, je fais confiance et je pense que je les respecte encore plus, parce que je leur fais confiance dans leur capacité à savoir de manière consciente quelle personne ils ont été dans la relation avec moi.
Le fait de les pardonner c’est me mettre dans une posture supérieure qui dit je t’absous de tes péchés parce que je suis le saint et tu es le vilain et en te pardonnant, je reprends encore une fois une supériorité face à toi.
Et puis pour l’autre personne parfois (et c’est pour ça que je dis le pardon pour les inconscients) c’est-à-dire qu’en fait, il faut véritablement être inconscient pour aller chercher le pardon des autres en se disant s’il me pardonne alors ça veut dire que je ne suis pas trop mauvais. Ça veut dire qu’on peut me remettre dans la case des bons c’est toute une dualité, c’est tout un état d’esprit du bon et du mauvais du grand et du petit. C’est un état d’esprit de la dualité. Ce n’est pas l’état d’esprit du 1, du tout, ce n’est pas du tout spirituel, c’est très manichéen.
Donc si aujourd’hui je suis un pauvre type qui a fait du mal à quelqu’un et qui cherche absolument à avoir son pardon. C’est parce que je ne suis pas capable moi-même de sortir de cette crise intérieure qui m’a fait faire le mal, la violence, la douleur. Je ne suis pas capable de sortir de cette crise intérieure et j’ai besoin que l’autre vienne me caresser la tête, pour que je puisse la relever et dire « ça va, je ne suis pas totalement horrible, je ne suis pas totalement méchant »
Mais quand Je suis responsable de ma relation (et c’est vraiment ça qui est important dans cette vidéo), c’est lorsque je suis responsable de la relation, ce pardon en fait ne raisonne en rien.
Personnellement je ne veux pas qu’on me pardonne, ne me pardonnez pour rien. Si vous êtes de mes amis ou de mes proches, et vous regardez cette vidéo. Je vous le dis quoi qu’il se soit passé entre nous dans la vie, si aujourd’hui on a encore des contacts ou on a plus de contacts, ne me pardonnez de rien, je suis responsable de ce que j’ai été hier, de ce que je suis aujourd’hui, et de ce que je serai demain.
Et toute ma conscience, toute mon ouverture, tout le travail que je fais me permet si possible évidemment, j’ai moi aussi mes aléas, j’ai moi aussi mes petits dénis mais si possible me permets de prendre la responsabilité de ça et de me transformer. C’est-à-dire de regarder qui j’ai été et de réfléchir à est ce que ça me convient, à ce que ça ne me convient pas. Si ça me convient, continué, évolué, si ça ne te convient pas, change mon pote. Mais arrête d’aller chercher le pardon chez les autres.
Donc ne me pardonnez pas. Et pareil si vous êtes des gens avec qui j’ai eu des altercations et avec qui aujourd’hui on a plus d’amitié. Laissez-moi vous dire que je ne vous pardonne pas et que je ne vous pardonnerai jamais, parce que je sais que vous êtes probablement des gens conscients et si vraiment vous êtes des inconscients, un jour je vous donnerai mon pardon, parce que vous en aurez besoin avant de mourir probablement. C’est si important pour vous. Mais pour moi ça ne l’est pas vraiment du tout. Et je ne vous pardonnerai jamais parce que j’ai confiance dans votre capacité à vous remettre en question, dans votre capacité à comprendre que vous avez été responsable des actes malveillants que vous avez eues contre moi ou contre d’autres personnes. Et donc je sais que cette conscience-là comme vous l’avez et bien, elle vous portera vers quelque chose de meilleur pour vous. Cette relation qui a été celle qu’on a partagée, qui s’est finalement mal terminé et bien, sera le levier ou ce sera la marche sur laquelle nous grandirons tous ensemble. Donc c’est pour ça que je parle du pardon pour les inconscients.
Faut-il être inconscient aujourd’hui pour aller chercher le pardon ?
Nous sommes plus dans la même société que dans les années 80, dans les années 90, on n’est plus du tout dans cette même société là. Aujourd’hui nous sommes dans une société où nous avons accès à la spiritualité sans parler comme des illuminés, on a accès à la spiritualité sans être considérés comme des gens dans des sectes. On a accès à la spiritualité.
Aujourd’hui être spirituel, ce n’est plus ni une maladie ni un truc qu’on cache, parce que ça n’appartient pas aux religions et parce qu’on se dit « on va se faire tomber dessus par quelqu’un ». Non, aujourd’hui on peut partager notre spiritualité, aujourd’hui c’est possible de parler du tout, c’est possible de parler de un c’est possible de parler de l’univers et de Dieu, sans avoir des références religieuses. Aujourd’hui la conscience s’ouvre à ça.
La conscience grandie et évolue. Et cette conscience elle nous permet aujourd’hui contrairement à ce qui s’est passé il y a encore 10 ans ou 15 ans. Elle nous permet aujourd’hui de nous regarder véritablement dans les yeux, nous-mêmes et entre nous et de regarder justement avec un certain niveau de conscience ce qu’on est capable de faire et de partager et de dire et d’échangés de d’acter vers l’autres et de recevoir de quelqu’un d’autre. Nous en sommes conscients et tous les gestes que vous allez poser dans vos relations avec les autres, ce sont des gestes dont vous êtes conscient.
Les gens sont vraiment tellement loin d’être des imbéciles tellement loin, les gens savent bien lorsqu’ils ont été désagréables, impoli ou violent avec quelqu’un, ils le savent. Et ceux qui, aujourd’hui en 2018 affirment qu’ils ne savent pas, sont des gens qui sont dans un déni profond, parce que justement la conscience évolue pour plein de raisons : le développement des outils de communication, le partage, l’ouverture en général du monde, enfin tous nous rendent plus conscients.
Et donc cette conscience aujourd’hui est à la fois un salut puisque, c’est une voix par laquelle nous pouvons justement être dans la responsabilité et c’est aussi une malédiction pour tous ceux qui veulent être dans le déni, parce que le déni n’est plus véritablement possible.
Faut-il être fort aujourd’hui pour être resté et s’enfermé dans le déni, faut il être fort pour ça ?
Ne cherchez pas le déni, cherchez la responsabilité le dénis, ça ne marche plus. La responsabilité c’est la conscience d’aujourd’hui et de demain et dans cette conscience, vous savez profondément qui vous êtes.
Ne cherchez pas le pardon des autres, assumé qui vous avez été et transformez votre être au point de devenir celui que vous cherchez vraiment à devenir. Et de la même manière, ne prenez pas cette posture supérieure de pardonner l’autre dans une espèce d’absolution. Respectez-les en leur disant « j’ai confiance » dans le fait que si hier il s’est passé ça, aujourd’hui tu réfléchis et demain tu seras différent.
Et je crois profondément qu’il y a derrière cette profonde capacité à arrêter de pardonner et à prendre la responsabilité de qui nous sommes dans la relation ou qui les autres sont dans la relation. Je pense que derrière ça, il y a une vraie grande ouverture pour notre propre vie.
Ne me pardonnez pas, je ne vous pardonnerai pas. Je suis conscient et je sais que vous l’êtes. Je fais confiance dans ma capacité de me remettre en question et j’ai confiance dans votre capacité à grandir aussi de ce qui s’est passé dans vos relations avec les autres, ou dans ce qui se passe avec vos relations avec moi.
Voilà, c’était cette vidéo si particulière que je voulais faire avec vous et j’espère profondément que vous comprenez mon discours. Evidemment commentez, dites ce qui vous passe par la tête, ce que vous avez sur le cœur, si vous comprenez ça, partager le aussi avec moi. Apportez aussi vos arguments et nous allons échanger là-dessus et franchement je serais très heureux de pouvoir vous répondre et de pouvoir participer à ce débat qui n’en est pas un. Puisque l’idée n’est pas de savoir qui a raison ou pas, c’est vraiment une réflexion que je vous propose, que vous la suivez ou que vous ne la suivez pas, c’est génial. Donc l’idée c’est vraiment ça mais en tout cas l’échanges est quelque chose avec lequel j’irai vers vous avec grand plaisir Ok ?
Je vous retrouve demain pour la 26ème vidéo qui s’appelle « seul c’est bien aussi » c’est une vidéo sur la relation, mais sur « seul c’est bien aussi », Ok ? je vous souhaite une excellente journée. À demain. D’ici là soyez heureux, c’était Laurent Marchand. Tchao


Coach, auteur et conférencier international, Laurent Marchand est le créateur du mouvement #ToutEstPossible
Il accompagne tous les individus qui font le choix conscient de de devenir acteur de la vie qu’ils désirent profondément. Il les aide à révéler leur véritable puissance et à matérialiser leurs voeux les plus chers.
Qui est Laurent Marchand
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Coach, auteur et conférencier international, Laurent est le créateur du mouvement #ToutEstPossible. Il accompagne tous les individus qui font le choix conscient de devenir acteur de la vie qu’ils désirent profondément. Il les aide à révéler leur véritable puissance et à matérialiser leurs voeux les plus chers.
“Vous avez tous un talent à partager, un projet à créer, une ambition qui vous pousse. Mais vous n’avez pas forcément le courage de vous lancer. Dans mes articles, mes vidéos et tous mes programmes, je vais vous donner TOUS les éléments pour passer à l’action et réussir.”
Laurent Marchand
extraordinaire, que ca raisonne à mes oreilles!, le pardon que l’on accorde ou que l’on demande discorde avec l’unité et le fait qu’on est tous connecté, merci Laurent, quel soulagement d’avoir ton point de vue et l’explication sur ce sujet.