30/49 – Dansez avec les opportunités

Salut à tous ! C’est Laurent Marchand. Toujours sur le cerisier magnifique de Bretagne. J’espère que vous allez bien. Très content de vous retrouver pour la 30ème vidéo, donc c’est pareil. On est au milieu des éléments, il y a des vents qui soufflent, il y a l’orage qui gronde aussi parfois c’est, voilà. On est au milieu de la nature, et donc on va la respecter. On va arrêter de vouloir qu’elle soit silencieuse, la nature s’exprime comme je m’exprime, donc tout le monde s’exprime ok ? vous pouvez vous exprimer aussi dans les commentaires.

Aujourd’hui dans cette 30ème vidéo, on va parler du travail. J’ai failli appeler cette vidéo « ne travaillez plus » comme j’ai dit « ne faites plus de sport », mais on va essayer de le prendre autrement. Ça s’appelle « danser avec les opportunités », c’est une autre façon de considérer le travail et l’engagement qu’on peut avoir par notre énergie dans le boulot. Et donc voilà, on va parler de ça juste après le petit jingle, ok ? à tout de suite.

« Dansez avec les opportunités », c’est un mot de Jean Luc Devactère, très exactement. C’est lui qui a proposé ça, quand on a travaillé ensemble sur les 49 vidéos, et je trouve que c’est très juste. D’abord c’est très beau et ensuite c’est très juste.

En fait, on se rend compte entre entrepreneurs, on se rend compte qu’aujourd’hui

L’énergie change

L’énergie change profondément. Pas uniquement pour les entrepreneurs, ça change pour tout le monde. Et cette énergie nous impose de réfléchir de façon nouvelle, à la façon dont on va se mettre à disposition. Donc j’en parlais hier, mettre notre énergie à disposition dans le travail. Danser avec les opportunités ce n’est pas considérer le travail autrement, c’est considérer l’énergie qu’on va mettre dans le travail autrement.

Nous n’avons plus besoin d’œuvrer comme des esclaves. Nous ne sommes pas les bœufs qui tirons la charrue. Aujourd’hui le monde est suffisamment développé, pour que notre contribution se passe à d’autres niveaux. Je sais que parmi les gens qui écoutent, il y en a plein qui pensent qu’il faut d’abord réformer le travail, pour que les gens suivent ces réformes. Moi je ne crois pas, je ne crois que, je crois qu’une organisation ça n’existe pas en termes d’énergie.

Une organisation ça n’existe que si les humains qui contribuent à cette organisation, mettent telle ou telle énergie. Mais s’il n’y a pas d’humains pour cette énergie, une organisation n’existe pas à part entière, elle ne vit pas, elle ne produit rien. C’est facile de voir aujourd’hui le nombre de sociétés qui sont créées et qui n’ont pas d’activité, parce qu’il n’y a pas un humain pour donner du carburant à cette activité, à cette organisation-là.

Donc à l’échelle nationale ou mondial, c’est exactement pareil. Le travail est un concept qui n’existe et qui ne vit que par l’énergie que les humains sont capables de lui donner. On va en parler dans d’autres vidéos, sur l’idée aussi de peut-être même cessé de travailler, mais même de contribuer à un monde nouveau sur le travail. Mais ça commence à se réfléchir à partir de soi.

La vidéo d’hier disait « transformer votre énergie et mettez-vous au service de… contribuer à… et cesser de travailler pour poser des actions », cette vidéo aujourd’hui elle dit « dansez avec les opportunités ». Cessé de croire que vous avez quelque chose à faire, mais regardez comment on peut s’amuser avec la vie.

Si vous êtes entrepreneur,

Regardez la différence entre s’amuser avec une opportunité et travailler pour produire. 

Travailler pour produire demande une énergie, qui va être une énergie du labeur. Cette énergie du labeur, elle va se transmettre à travers vos services, à travers vos produits, à travers votre communication, on va comprendre que c’est lourd, que c’est que c’est de la sueur, que c’est de l’huile de coude. Alors que si on danse avec les opportunités, on va commencer à s’amuser.

Je sais qu’il y a des entrepreneurs qui regarde cette vidéo et je sais que nous partageons tous une expérience, qui est une expérience absolument magnifique, qui est celle de voir son chiffre d’affaires s’envoler, chaque fois que nous sommes en pleine forme. Et chaque fois que quelque chose vient nous tomber sur le moral, même que ce soit dans la vie personnel, ou sur d’autres, la santé etc. Quand quelque chose vient nous tomber sur le moral, bizarrement la société eh bien, il y a une baisse de chiffre d’affaires, aussi une baisse de moral, c’est le moral d’affaires, mais c’est une baisse de moral, qui se traduit par une baisse du chiffre d’affaires.

Et donc pour que sa société prospère. Il y a une autre façon de gérer l’organisation, qui n’ai pas une façon dans laquelle on met une énergie personnelle, mais une énergie de labeur, d’action et de voilà, de production, mais plus une énergie d’être avec le moment présent et de saisir l’opportunité. Cette opportunité qui va nous permettre d’avoir une bonne idée, pour un nouveau produit ou pour une nouvelle relance, ou pour une nouvelle communication etc. Et cette opportunité qui va venir du plaisir de réfléchir, qui va venir du plaisir de poser des actions, eh bien elle va contribuer à fournir, à votre business ou à votre emploi, même entant que salarié, une énergie nouvelle. Et dans cette énergie nouvelle, eh bien vous n’aurez plus le sentiment de travailler, mais plus de saisir des opportunités.

Je racontais ce matin à des amis, l’idée d’une personne que j’avais rencontré, qui m’avait dit qu’il avait racheté une boulangerie dans un grand village et que c’était une boulangerie qui marchait pas très bien et on lui a dit « oui vous savez, ça fait plusieurs fois qu’il y a  des nouveaux boulangers qui sont installés (dont il venait juste d’acheter la boulangerie donc la mauvaise nouvelle), il y a beaucoup de boulangers qui se sont installés et qui n’ont jamais réussi ». Et donc il était en train de prévoir les travaux pour cette boulangerie, en se disant « waouh il faudrait que je trouve une idée », et en discutant et en rigolant avec des amis, il y en a un qui lui dit « t’as qu’à marquer boulanger de père en fils » pourquoi ? parce qu’il s’appelle « monsieur boulanger ». Et donc il a dit « ce n’est pas con » et je vais aller chercher depuis quand on s’appelle « boulanger » et en fait ça venait du genre, je veux dire une connerie, mais c’est du genre 1847 et donc il a mis la boulangerie pâtisserie et en dessous « boulanger de père en fils depuis 1847 », ça avait un double sens.

Pour les gens qui ne connaissaient pas la boulangerie, ils disaient « tient, ils sont, leur métier c’est boulanger de père en fils depuis très longtemps, donc ça lui donnait du crédit », et pour les gens qui les connaissaient, eh bien c’était une joke, c’était drôle. Et son boulanger de père en fils et donc du coup ça a apporté aussi une énergie légère, une énergie nouvelle, une belle énergie. Et sa boulangerie a absolument cartonné, je veux dire c’était, les gens venaient. Il y a des gens qui se déplaçait du village d’à côté pour venir acheter du pain chez eux. Alors après il disait qu’il s’appliquait sur la qualité du travail, il n’était pas là pour faire de la mauvaise qualité en disant : « on a bien arnaqué tout le monde avec cette bonne joke », au contraire il se disait c’est, « si je mets ça, il va falloir suivre avec des produits de qualité ».

Mais l’idée c’était vraiment de saisir l’opportunité de la légèreté, l’opportunité d’une blague, l’opportunité des choses qui vous traverse dans la vie, peut-être parfois c’est une synchronicité, c’est une publicité que vous voyez, qui vous donne une idée, sur la façon dont vous pouvez gérer les gens, vos employés, ou vos collègues, être plus dans le présent que dans une angoisse de la différence par exemple. Il peut y avoir entre le chiffre d’affaire d’hier et entre les chiffres d’affaires de demain. Ou simplement l’angoisse du chiffre d’affaire de demain, simplement restez dans une certaine légèreté. Et voir, parce que c’est quand même extrêmement magique l’histoire, c’est voir comment cette légèreté peut contribuer à améliorer notre chiffre d’affaires. Et comment cette légèreté, cette joie va se ressentir dans notre coordination clients. Comment nos clients vont sentir qu’on va bien? Comment cette énergie va circuler entre nous? Comment cette énergie va circuler aussi avec les employés ?

C’est très intéressant de voir qu’un patron qui passe en souriant et bien donne l’information à ses salariés, que ça va bien.

Donc ils sont rassurés, parce que ça sécurise leur emploi. Un patron heureux, c’est un patron qui a de l’argent, donc c’est un patron qui continue à nous verser les salaires. C’est un patron qui va embaucher, peut-être et c’est un patron qui va nous augmenter.

Mais un patron qui fait la gueule et un patron triste, c’est un patron en danger. Donc ça veut dire, c’est une entreprise en danger et donc ça veut dire que c’est des salariés qui sont inquiets. Donc aller chercher à trouver l’opportunité dans la journée, de vivre la légèreté. Et cesser de croire que tout se passe uniquement dans l’action.

Ce n’est pas vrai, je sais que le développement personnel a beaucoup parlé de ça « l’action », mais l’action porté par une énergie de merde c’est une action qui va devenir une action de merde. Et l’action porté par une énergie légère, une énergie joyeuse c’est une action qui va porter, qui va devenir une action joyeuse.

Donc vraiment soyez très vigilants à ça. Enlevez-vous toutes ces notions de travail et rentrez dans des notions plus profondes de saisir l’opportunité, de légèreté et de vous amuser avec la vie, même dans la vie professionnelle. Il y a une expression qui dit :  « on peut travailler sérieusement sans se prendre au sérieux » oui c’est ça. Mais je pense que c’est très juste, on peut manager sérieusement, sans se prendre au sérieux, on peut faire du chiffre sérieusement, sans se prendre au sérieux, simplement en saisissant l’opportunité et en écoutant notre environnement et en se disant « Qu’est-ce que les choses m’inspire ? » et « Comment je peux me laisser inspirer par les choses ? ».

Il y a un entrepreneur qui m’a parlé, il y a quelques jours en me disant « je suis très inquiet, au mois de mars, je n’ai plus rien devant moi » (On est au mois de juillet, on est au mois d’août pardon.) « Au mois de mars je n’ai plus rien devant moi et j’étais très inquiet » parce que je me suis dit en fait, celui-là ne saisit pas les opportunités, celui-là pose des actions stratégiques pour que mois de mars il soit en sécurité. Mais il n’est pas en sécurité aujourd’hui donc c’est difficile, ce sera difficile de charger ses actions, de la notion de sécurité, parce qu’il n’en a pas.

Et il n’est pas en train de s’inquiéter pour ce qui se passe aujourd’hui, il en train de s’inquiéter pour ce qui va se passer au mois de mars, dans quelques mois. Alors on peut trouver ça sérieux, on peut même dire « oui, c’est un chef d’entreprise qui s’inquiètent et c’est normal ». Non, je pense que c’est un chef d’entreprise qui n’est pas au présent et ce qui va avoir des difficultés à trouver l’opportunité, qui va faire qu’au mois de mars, si ça se trouve il va faire fortune. Il est tellement sûr ce qu’il n’aura pas au mois de mars, ce que ça va être difficile de créer quelque chose de prospère au mois d’août.

Donc méfiez-vous de ces énergies contradictoires, qui nous font croire qu’en fait, on doit poser des actions et qu’on doit se prendre au sérieux. Je pense que saisir l’opportunité d’être plus léger dans son action au quotidien, c’est vraiment se donner la possibilité de gagner beaucoup plus d’argent et de réussir mieux, qu’on soit entrepreneur sou salariés ok ?

On se retrouve demain pour une autre vidéo qui dit « casser votre plafond de verre », là on va parler vraiment de confort financier avec une vidéo très pratico pratique ok ? On se retrouve demain pour donc la 31ème vidéo. Merci de suivre ces vidéos, d’ici demain soyez heureux. C’était Laurent Marchand. Tchao !