27/49 - Aimer n'est pas obligatoire - Laurent Marchand

27/49 – Aimer n’est pas obligatoire

Salut tout le monde ! C’est Laurent Marchand. J’espère que vous allez bien. Je suis bien content de vous retrouver aujourd’hui pour cette vidéo particulière, cette 27e vidéo des 49 vidéos d’éveil aujourd’hui on va parler de « aimer n’est pas obligatoire » donc accrochez-vous parce que je sais que cette notion a fait sursauter énormément de gens dans mes ateliers et aussi pas mal dans « tout est possible » et finalement les gens finissent par me dire « putain mais t’as, c’est tellement juste » voilà. Donc j’espère qu’évidemment vous allez trouver cette justesse avec moi. Et si vous ne la trouvez pas vous pouvez m’insulter dans les commentaires, vous avez le droit, c’est permis, tout le monde a le droit de dire ce qu’il veut. Et donc moi aussi dans la vidéo donc vous aussi dans les commentaires donc ne vous gênez pas. Donc on va parler de « aimer ce n’est pas obligatoire » ok ? On se retrouve juste après le petit jingle. Alors,

Aimer n’est pas obligatoire

Voilà une thématique qui m’intéressait énormément, ça m’a énormément intéressé de travailler sur ça. Je me suis rendu compte que dans la vie et dans le développement personnel en particulier, énormément de gens mettent l’amour sur un piédestal. C’est à dire qu’en fait ils ont le sentiment qu’en fait tout doit se jouer autour de l’amour, que l’amour c’est essentiel, que l’amour c’est la vie, que la vie c’est l’amour etc.

En fait lorsqu’on va dans cette voie-là, j’ai le sentiment après il n’est peut-être pas partager, peut-être mais en tout cas j’ai le sentiment que lorsqu’on va dans cette voie, on s’enferme dans une espèce de prison dorée dans une espèce de cages. Dans laquelle il est extrêmement difficile de sortir. Nous ne sommes pas l’amour, nous sommes l’amour, nous sommes la haine, nous sommes la colère, nous sommes le mépris, nous sommes la tendresse, nous sommes la sympathie, nous sommes l’amitié, nous sommes la fraternité, nous sommes la mort, nous sommes le crime, nous sommes le viol, nous sommes tous.

C’est à dire que notre incarnation nous permet de vivre absolument tous les ressentis. Alors évidemment il y en a qui vont nous intéresser plus que d’autres, mais nous avons la capacité de comprendre ce qu’est la colère de quelqu’un. Nous avons la capacité de comprendre ce qu’est la haine. Comme nous avons la capacité de comprendre ce qu’est l’amour passionnel, nous avons la capacité de comprendre ça, parce que ça fait partie du panel que nous partageons tous, nous les êtres humains et avec lequel il va falloir se dépatouiller pendant notre incarnation.

J’adore l’idée que je ne suis ni la violence, ni la guerre, ni l’amour, ni la tendresse, qu’au point de départ je ne suis rien. C’est à dire que je suis (si je le souhaite) capable d’arriver à un point à l’intérieur de moi qu’ils soient totalement neutres.

Le point totalement neutre 

Il nous intéresse dès lors qu’on sait que ce point-là peut nous libérer de la violence, du crime du viol et de la méchanceté. Par ailleurs, il nous embarrasse quand on sait que ce point neutre peut nous libérer aussi de la tendresse, de la gentillesse et de l’amour. On est mal à l’aise avec ça, on est mal à l’aise avec l’idée qu’en fait on puisse ne pas être dans l’amour. Pourquoi ? Mais simplement parce que notre culture, notre éducation, la société, tout le monde dit qu’il faut être gentil, qu’il faut être dans l’amour, qu’il faut être ceci, qu’il faut être cela.

En fait dès lors que quelqu’un, que la société où quelque chose nous dit qu’il faut être ça. Ça veut dire qu’il y a quelque chose qui n’est plus juste. Nous ne sommes absolument pas obligés d’être l’amour. C’est préférable pour la société, pour la construction de la vie etc. C’est préférable. Mais ce n’est pas obligatoire, l’amour n’est pas obligatoire.

Dans mes ateliers, j’emploie un mot qui est extrêmement violent pour certaines personnes. Je vois des gens qui font « oh », j’ai dit « fuck l’amour ». C’est vraiment, arrêter de m’emmerder avec ces notions. C’est ça que je dis dans mes ateliers « arrêté de m’emmerder avec sur ces notions sur l’amour », fuck l’amour, j’emmerde l’amour, j’emmerde tous les gens qui me disent « il faut vivre dans l’amour » non, il faut vivre ok ? Vivons, soyons dans la vie, soyons dans l’énergie de vie. Cette énergie de vie ne porte pas forcément l’amour. L’amour ne porte pas forcément cette énergie de vie.

Quand je suis dans la colère, quand je suis dans la haine, je suis aussi dans l’énergie de vie.

L’énergie de vie

C’est la base. Et à partir de cette base-là, je vais choisir. Et là ça commence à devenir différent. Parce que si je choisis l’amour, c’est ok. Mais ce n’est pas l’amour qui doit s’installer comme une espèce de notions de base sur laquelle le monde entier doit se poser.

C’est une espèce de dictature du bonheur. Et cette dictature du bonheur me fait extrêmement peur. Je trouve qu’il y a autant de danger chez les gens qui font de la dictature de l’amour, que de chez les gens qui font de la dictature de la haine quoi. Ceux qui font de la dictature de haine, qu’on voit dans les journaux télévisés qui font des attentats etc.

Cette dictature de la haine est une dictature dont tout le monde s’accorde pour dire qu’effectivement elle est violente, effectivement peut faire du mal à la société.

Mais je pense que la dictature de l’amour est aussi quelque chose qui peut faire du mal à un société. Parce que nous sommes humains et dans cette humanité, nous avons aussi parfois ces moments où la colère nous monte aussi, ou la haine nous monte. C’est aussi cette colère qui va faire que les résistants vont prendre les armes pour se libérer de l’assaut des allemands pendant la deuxième guerre mondiale. C’est cette colère, cette haine qui va faire que peut-être un jour, une femme va prendre son courage à deux mains et va foutre son poing dans la gueule, au mari qui la menace. Cette colère-là est une colère qui respecte la vie, c’est une haine qui respecte la vie. Il n’y a pas d’amour là-dedans si ce n’est un peu d’amour de soi.

Mais c’est surtout de la survie, et cet survie-là c’est la base. Et c’est à partir de cette base qui est pour moi important de travailler. Et sur cette base on mettra de l’amour on mettra de la tendresse, parce que c’est un choix et non pas parce que c’est une dictature qui nous l’impose. Dès lors que la vie, la société, les autres, un gourou, un machin, vous dit « recevez, vivez dans l’amour » etc. Moi j’ai essayé le truc, je ne peux pas quoi, c’est vraiment absolument impossible.

Je me souviens avoir rencontré une femme qui travaille justement sur l’amour, sur une espèce de lien comme ça, je ne la connaissais pas, elle est arrivée, elle m’a pris dans ses bras, en me donnant de l’amour. Honnêtement j’ai eu envie de vomir, je vous le dis, je ne vais pas vous le cacher, parce que tout était faux, c’était du vomi de licorne, je ne sais pas quoi. C’était juste n’importe quoi, je dis : « mais c’est quoi cette espèce de dictature comme ça, du sentiment ? ». J’avais plus de liberté, j’avais plus la liberté d’être moi, j’étais obligatoirement un bon garçon. Non je suis libre et vous êtes libre, vous êtes libres d’aimer, vous êtes libre de haïr.

Je considère l’être humain comme une boule à facettes et sur cette boule à facettes il y a un millier de facettes. Et sur toutes ses facettes, il y a l’amour, il y a la tendresse, il y a la gentillesse, mais aussi des facettes qui sont des facettes que certains ne montrent pas, qui sont vraiment caché dans l’ombre, qui sont le viol, le crime etc.

Les gens qui sont en prison sont des êtres humains comme moi, les gens qui ont tués sont des êtres humains comme moi, les gens qui ont violé sont des êtres humains comme moi, me considérer différent de ces gens-là, ça rime à quoi ? Ce serait pour me déculpabiliser de quoi ? Je ne suis capable de rien. Moi je sais que dans cette boule à facettes, je veux éclairer, gentillesse, amour, tendresse compréhension, partage, harmonie. Mais que si on vient m’emmerder, je vais éclairer, coup de pied au cul aussi, ça ne me dérange pas du tout. Et aujourd’hui je sais que j’ai suffisamment travaillé le neutral pour pouvoir dire aux gens.

Et ça m’est arrivé une fois de le dire à quelqu’un qui m’a harcelé pendant un an et demi (une cliente) qui m’a harcelé pendant plus d’un an, je lui ai dit : « je pense qu’aujourd’hui, je suis suffisamment ok avec moi-même pour aller chercher là, tout de suite, maintenant, à l’instant, la violence. Je sais que je peux aller chercher la violence pour me débarrasser de toi. Et ce n’est vraiment pas très compliqué, regarde comme je suis calme, mais en deux secondes, je peux faire surgir en moi une extrême violence. Ce sera un choix de te défoncer la gueule, ce sera un choix ok ? Donc toi tu peux choisir aussi d’arrêter ce harcèlement, et si tu arrêtes ce harcèlement et les choses vont continuer tranquillement dans ta vie et vont continuer tranquillement dans la mienne. »

Mais moi je peux aussi aller chercher la méchanceté. Et j’ai sus à ce moment-là que ce non amour, ce désamour, ce plus d’amour, cette haine, cette violence, cette agressivité, était quelque chose qui constituait la vie chez moi. Et je me suis dit : « mon ami, tu ne risques plus rien parce que je ne suis pas allé chercher l’amour systématique comme objet du lien, qui pouvait faire cesser ça non pas du tout »

Donc parfois « fuck l’amour » après on peut choisir l’amour. Moi j’ai choisi l’amour dans ma vie, avec mes enfants, choisis l’amour avec mes amis, je choisis l’amour avec mes partenaires, mes potes, j’ai choisi l’amour avec les gens que je croise, mais je ne suis pas obligé.

Ne soyez pas obligé de partager l’amour, ne soyez pas obligé, choisissez. Et vous pouvez dans d’autres cas choisir autre chose. Peut-être qu’un jour vous choisirez de prendre les armes. Il y a des gens qui me disent : « oui moi je ne vendrai jamais d’armes, je ne toucherai jamais une arme ». Mais on n’a pas été résistant mes amis, on ne fait pas partie de cette génération-là, qui a eu besoin à un moment donné de donner des armes à leurs enfants, pour juste éviter de se faire dégommer à notre tour par des allemands énervé. Donc nous, on n’a pas fait partie de cette génération-là donc arrêtons de dire : « ouais la guerre, ouais le machin ». Non essayons de dire : « qu’est-ce que je choisis moi ».

Ne critiquons pas les choix des autres. Est-ce que je choisi moi ? Et pas à partir de l’amour ? à partir du neutral, à partir de la neutralité en nous. Je suis dans la neutralité en moi, je suis un créateur, je suis le créateur du créateur, (on l’a vu dans la septième vidéo) je suis le créateur, du créateur.

Donc à partir de cette neutralité-là, qu’est-ce que je choisis ? Et j’ai une gamme, j’ai un panel incroyable de possibilités. Qu’est-ce que je choisis ? Et je choisis en conscience. Et c’est là où je vais vivre en conscience et je vais avancer en conscience.

Si je choisis systématiquement l’amour parce que ça me plaît, parce que ça me permet de voir des licornes dans le ciel, des éléphants roses, et des paillettes partout. Je suis en train de m’imposer une sorte de dictature de laquelle je ne vais absolument pas réussir à sortir. Ok ?

Demain on va travailler sur une notion extrêmement forte. Je ne peux pas vous dire le titre maintenant parce que vous allez y réfléchir, simplement. Je vous laisse la surprise demain. Toutes ces notions de la relation, de l’amour, du développement personnel, de l’argent, toutes ces notions en fait, ce sont des choses qu’on travaille tous les jours dans « tout est possible ». Aujourd’hui on est en train de parler des 49 éveils, ces 49 éveils disons on le sait très théorique, il y a un moment donné ou il va falloir se mettre à travailler dessus. Si vous voulez mettre neuf mois de votre vie au profit, j’ai encore reçu un message ce matin qui disait « c’est génial que tu fasses tout est possible, tout est possible, elle m’a tellement profondément transformé ». Et tous les témoignages en parlent. Cliquer en dessous, il y a plein de vidéos, de gens qui parlent, il y a des vidéos de témoignages des 36 heures des vidéos témoignages de « tout est possible ».

Vraiment on fait un très gros boulot. Je pense qu’en neuf mois, je ne connais pas en fait de gens qui ont réussi à vraiment tracer comme ça leurs routes en neuf mois, ce n’est pas moi, c’est eux et c’est nous tous ensemble. Parce que c’est vraiment un groupe pour ça. Donc prenez votre place, rejoignez-nous et vraiment on va passer neuf mois extraordinaires à progresser ensemble. Ok ? Donc on se retrouve demain pour la 28 et dernière vidéo sur la relation, ça va être ça va être fort, ok ? Donc je vous donne rendez-vous, et d’ici là, d’ici demain soyez heureux. C’était Laurent Marchand. Tchao.

Coach, auteur et conférencier international, Laurent Marchand est le créateur du mouvement #ToutEstPossible
Il accompagne tous les individus qui font le choix conscient de de devenir acteur de la vie qu’ils désirent profondément. Il les aide à révéler leur véritable puissance et à matérialiser leurs voeux les plus chers.

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Qui est Laurent Marchand

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Coach, auteur et conférencier international, Laurent est le créateur du mouvement #ToutEstPossible. Il accompagne tous les individus qui font le choix conscient de devenir acteur de la vie qu’ils désirent profondément. Il les aide à révéler leur véritable puissance et à matérialiser leurs voeux les plus chers.

“Vous avez tous un talent à partager, un projet à créer, une ambition qui vous pousse. Mais vous n’avez pas forcément le courage de vous lancer. Dans mes articles, mes vidéos et tous mes programmes, je vais vous donner TOUS les éléments pour passer à l’action et réussir.”

Laurent Marchand

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