33/49 – Accepter la rétroaction

Salut à tous ! C’est Laurent Marchand. J’espère que vous allez bien. Je vous souhaite la bienvenue dans la 33ème vidéo d’éveil, une 33ème vidéo devant un mur anciens dans un gîte, une ferme, dans laquelle je suis au milieu de la France. Alors il y a un super jardin ici, mais si je vous fais profiter du jardin, mais du coup je suis en contre-jour. Donc voilà, je peux vous le faire visiter en faisant ça. Regardez, voilà ! C’est très beau et voilà ! Comme ça vous allez en profiter un peu. Et donc voilà, donc depuis ce jardin du centre de la France, je suis dans le Poitou exactement, je suis que de passage, puisque je suis en train de traverser la France pour aller à Lyon.

Eh bien j’avais envie de faire cette vidéo sur la rétroaction. La rétroaction, c’est un phénomène extraordinairement important, que 99,9% des gens oublient. Alors ils n’oublient pas ça, parce qu’ils n’ont pas de tête, mais parce que ça les arrange. La rétroaction c’est quelque chose qui fait plaisir, qui fait on va dire ça fait plaisir à la conscience, mais pas du tout aux dénis. Donc le déni essaie souvent de prendre la main sur la conscience et la rétroaction c’est le premier truc qu’on a tendance à oublier ok ! Je vous explique pourquoi juste après le petit jingle.

Cette vidéo 33 va donc parler de : La rétroaction, ou accueillir la rétroaction ou accepter la rétroaction. Alors,

Qu’est-ce que c’est la rétroaction ?

En fait, lorsqu’on veut changer quelque chose dans sa vie, quel que soit le domaine, que ce soit professionnel, enfin disons que ça se passe plus souvent, quand c’est dans le domaine professionnel, ou quand c’est dans une volonté de progresser financièrement par exemple. Comme, mais ça marche aussi pour tout le reste : dans la vie sentimentale, la vie familiale, la vie personnel, peu importe.

Donc quand on cherche le changement, quand on veut changer, quand on veut évoluer, quand on veut passer d’un statut à un autre, d’un cadre à un autre, ou d’un environnement à un autre, en fait il est absolument de capital de faire deux choses. La première chose c’est on va dire :

Autoriser le changement 

Alors ça paraît extrêmement simple comme ça, voir totalement futile de dire ce genre de chose mais autoriser le changement c’est plein de gens ne le font pas. Les gens veulent transformer leur vie, mais ils ne veulent pas changer, ils veulent être beaucoup plus heureux en amour, mais il va le rester toujours avec la même personne qui les fait chier 24/24. Ils veulent avoir plus d’argent, mais ils ne veulent pas se former, ou ils ne veulent pas faire d’effort en fait. Ils veulent le changement, mais ils veulent que ça ne bouge pas autour d’eux. C’est vraiment compliqué.

Donc autoriser le changement c’est quand même la première chose qui s’impose forcément puisqu’on veut passer d’un statut à un autre. Donc forcément, il y a un moment donné où il va falloir autoriser ce gap, que ce gap se fasse entre la première situation et la deuxième qu’on cherche.

Lorsqu’on autorise le changement, on autorise évidemment, c’est presque un réflexe, (c’est un peu bête, mais enfin ce n’est pas bête, c’est un peu basique on va dire) mais le réflexe c’est d’autoriser les changements positifs, voilà les changements positifs. Alors on dit « voilà je veux gagner de l’argent, donc je vais autoriser les changements, mon patron va me donner une augmentation, je vais gagner au loto », alors on aime bien autoriser les changements positifs.

Alors qu’en fait quand on veut changer et quand on est prêt à changer, il est quand même préférable d’autoriser tous les changements et c’est là que la rétroaction apparaît. La rétroaction c’est comme le retour de manivelle, c’est à dire quand par exemple la rétroaction dans, par exemple dans, pour un entrepreneur qui cherche à évoluer et faire grandir sa société, et gagné par exemple, il se fixe 1 million d’euros, là je voudrais avoir un chiffre d’affaires de 1 million d’euros ok ! Alors évidemment, il va falloir que tu autorise les changements,  donc il va falloir que tu autorise les changements dans sa structure et il va falloir que tu autorise les changements peut-être éditoriaux, peut-être de ton produit, peut-être quelque chose, il va falloir aussi que tu autorise des changements structurels de ton entreprise. Peut-être un fonctionnement différent, peut-être un modèle de livraison différent, peut-être un parcours client différent, peut-être une fidélisation clients différents. Bref, il va peut-être falloir aussi que tu te formes, il va falloir que tu voilà, que tu progresses, tu vas autoriser les changements. Mais

Il va y avoir aussi de la rétroaction 

La rétroaction c’est que par exemple pour faire 1 million de chiffre d’affaires, il va falloir que tu emploies plus de monde. Ça veut dire aussi que tes charges vont être plus importante. Ça veut dire aussi donc que si tes charges sont plus importantes, ta responsabilité, elle est plus importante. Peut-être qu’en autorisant le changement, tu vas t’offrir de nouveaux bureaux dans lequel tu vas mettre tous tes employés plus les trois nouveaux par exemple. Donc là pour le coup tu seras dans quelque chose de nouveau, tu seras dans quelque chose de frais voilà, c’est beau, c’est neuf. Tout ça c’est chouette ! Mais la rétroaction c’est que ton loyer va te coûter plus cher, peut être tu auras plus cher d’électricité, peut-être que les matières premières, ou les fournitures en tout cas vont être aussi plus cher, enfin tout va te coûter plus d’argent.

Donc pour faire 1 million d’euros, tu dois autoriser le changement mais tu dois aussi accepter les rétroactions. La rétroaction ça veut dire aussi que peut-être les gens qui jusqu’ici étaient tes partenaires, en voyant que tu vas te développer, ils ne vont peut-être pas apprécier l’histoire. Donc tu vas aussi peut-être créer des conflits, des tensions, peut-être que ces partenaires qui t’aidaient d’un seul coup ils ne vont plus t’aider, peut-être que tu es fournisseurs ne vont pas suivre, peut-être qu’il va y avoir des interactions dans l’équipe, parce que certains étaient bien dans le confort de la petite société que tu as et d’un seul coup de voir arriver des têtes nouvelles, ça les défrise. Donc voilà tu vas devoir gérer du conflit entre le personnel enfin bref, la rétroaction c’est le retour de manivelle.

Accepter la rétroaction, c’est super important simplement parce que lorsqu’elle est acceptée (cette rétroaction). Au moment où les choses un peu tendu arrive, on les accueille, alors on les attend pas, mais on les accueils, on dit « ok très bien, je veux ça, eh bien il faut que j’accueille ça, je veux du changement et bien il faut que j’accueille la rétroaction », et donc du coup ça veut dire que je vais à gérer les choses et je vais pas me dire « merde, qu’est-ce qui se passe, il y a des conflits dans le service de machins, là c’est mon fournisseur m’a planté et puis ce pote-là qui est un partenaire depuis des années ne répond pas au téléphone, qu’est ce qui se passe j’ai entendu dire par machin qui trouvait ça gonflé que je fasse ça, que je lui prenais sa place, que je repassais devant ou je n’en sais rien. » On ne va pas du tout être étonné de ça, on va savoir le gérer de manière extrêmement paisible on va dire « ok ! c’est une rétroaction, des modifications que je fais structurale à ma société, des changements que je demande dans ma vie, ok très bien j’accueille ».

Donc la rétroaction c’est super important. Alors la rétroaction, faut quand même juste dire quelque chose, c’est que ça s’oppose à une idée qui enfin moi j’adhère pas du tout, c’est peu on va dire, qu’en fait il faut que les choses soient fluides, pour considérer qu’elles sont justes. En fait moi personnellement je ne crois pas à ça. Je crois que quand on opère un changement effectivement, le changement doit être fluide, c’est-à-dire qu’il ne doit générer aucune émotion de peur, sensation de stress, voilà ! Tout ça, si c’est, ça se passe à l’intérieur ça veut dire qu’il y a quelque chose qui ne nous convient pas.

Donc cette fluidité, elle doit être surtout intérieur. Lorsqu’on accueille la rétroaction, c’est fluide. Et en fait il y a plein de gens qui disent « ah oui mais attend, depuis que j’ai décidé ça, j’ai plein de conflits dans ma boîte, il y a des gens qui me lâchent, ça veut dire que c’est pas juste, c’est l’univers qui est en train de me dire que ma décision elle n’est pas bonne ». En fait pas du tout, ça veut dire aussi peut-être qu’on a des choses à apprendre, peut-être que parfois on demande des choses qui sont des choses on va dire qu’ils vont loin dans la volonté de changement, mais que sur plein de points on n’est pas prêt.

Donc il va falloir se confronter à nos limites, qui sont juste les endroits où en fait on ne sait pas. C’est juste ça, c’est juste, ce n’est pas du tout une barrière de l’univers qui ne veut pas qu’on avance. C’est juste qu’on est confronté à un moment donné où on ne sait pas prendre une décision parce que ça ne nous est jamais arrivé, ou pour d’autres raisons. Et donc du coup et enfin je me confronte à ça peut-être pour me former, peut-être pour apprendre, peut-être pour je ne sais pas, consulter quelqu’un, peut-être pour grandir de toute façon.

Donc ces rétroactions sont aussi des endroits qui peuvent apparaître comme extrêmement pénible et tendue mais qui sont aussi peut-être des opportunités de se former, des opportunités de grandir, des opportunités d’évoluer etc. Donc la rétroaction dès lors qu’elle est accueillie et c’est vraiment le sens profond de cette vidéo, dès lors que la rétroaction elle est connue et qu’elle est accueillie, forcément ça va fluidifier les trucs à l’intérieur de soi et c’est ça qui va être juste. Parce qu’on va demander, on va autoriser le changement et on va accueillir la rétroaction, et donc là ça va commencer à devenir juste, ça va commencer à devenir simple, on ne va pas se prendre la tête voilà, tout va être fluide ok ? Donc si vous voulez de la fluidité autoriser le changement, mais accueillez aussi la rétroaction ok ?

Les rétroactions, tout le monde en prend plein la tête. En fait quand on a travaillé sur « tout est possible » première session, il y a énormément de gens qui ont fait des bond, vraiment qui ont transformé beaucoup de choses dans leur vie. Mais pour autant, ils ont été confrontés à des choses qui ont été plus compliqués à gérer pour eux. C’est là où le groupe est important, c’est là où « tout est possible », la mission de « tout est possible », prend du sens, c’est à dire que c’est à ce moment-là qu’on explique la rétroaction, c’est à ce moment-là que cette rétroaction (que la personne ne voit pas) elle, elle a juste le sentiment que quelqu’un lui fou une claque dans la gueule ou qu’on l’a trahi ou que c’est des problèmes d’argent etc. Non, ces rétroactions-là elles sont accueillies par le groupe, parce qu’elles sont comprises par le groupe.

Evidemment les autres, ont le recul que n’a pas cette personne, qui est en train de vivre le truc difficile. Mais le groupe a le recul est évidemment bon job à moi, c’est d’expliquer la rétroaction et comment on peut se sortir de la rétroaction. Et ce n’est pas uniquement quelque chose qui se travaille seule. La rétroaction souvent on ne la voit pas, parce que justement, on a le nez dans le guidon et donc c’est difficile, c’est pour ça tout l’intérêt de travailler avec un groupe et de travailler avec un coach. C’est à dire quelqu’un qui a le recul pour voir qu’en fait tout ça est tout à fait logique et pour voir aussi la sortie, puisque l’idée c’est quand même de trouver des solutions ensemble.

Donc c’est à ça que sert « tout est possible », parce qu’évidemment, si vous voulez construire quelque chose dans votre vie, en rentrant dans « tout est possible », vous allez affirmer ce que vous allez vouloir, même si ce sont des changements bénins dans votre vie, mais qui sont des changements qui vous apporte plus de bonheur. C’est une magnifique intention d’aller vers plus de bonheur. Donc même si c’est ça à un moment donné, même plus de bonheur si il va y avoir des rétroactions, forcément assez restreint cette rétroaction, elles seront gérées par le groupe, mais elles seront aussi prises en charge par moi, qui vous accompagnera, pour trouver la sortie ok ! Donc voilà le job aussi qu’on fait dans « tout est possible » la rétroaction, pensez-y, c’est super important. On se retrouve demain. Demain on va parler d’un autre sujet. Demain on va parler de ce  qui vous êtes et de ce que vous faites. Vous allez voir c’est chaud. Ok ! d’ici demain, je vous souhaite une super belle journée. C’était Laurent Marchand, à demain. Tchao !